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Oran

Les Naqras, ces gangs qui terrorisent les citoyens


06 Juillet 2014 | 12:37
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Certains quartiers d’Oran sont sous l’emprise des petits voyous qui ont baptisés leur « organisation » du nom de «Naqra». Ils usent de provocations l’encontre des passants isolés, avant de les encercler et les délester de leurs petits biens. Ils sont également connus par les représailles qu’ils font subir à toute personne qui ose les affronter.


Auteur : Mohamed Salim


Les Naqras sont des groupes composés de malfrats récidivistes et de jeunes « apprentis ». Ils sont touche à tout en matière de criminalité. Les vols par effraction, le proxénétisme, le commerce de stupéfiants et d’alcool, le braquage etc. Les Naqras sont à l’origine de toutes les violences urbaines. Ils s’organisent, en répartissant les quartiers.

Chaque  gang  Naqras est maitre de son quartier et défend son territoire à coup de bataille rangé avec d’autres groupes de malfrats. Ce genre de scénario est particulièrement ressenti dans la localité de Bousfer. Ses habitants sont plus qu’inquiets face à la recrudescence, ces derniers jours, de la violence urbaine dans leur village. Des batailles rangées avec armes blanches y sont observées depuis quelques temps, augmentant, de fait, le sentiment d'insécurité chez les habitants.

La dernière en date remonte à la nuit de mardi à mercredi passé, une violente « bataille » a opposé deux bandes rivales déclenchée juste après la rupture du jeûne et ce, en plein cœur de la ville. Les belligérants étaient très nombreux, près d'une trentaine dans chaque camp. La bagarre générale a provoqué une véritable panique chez les habitants en particulier ceux s'apprêtant à se rendre à la mosquée.

Trois personnes ont été interpellées par les gendarmes. Selon les témoignages recueillis un peu partout dans les coins de la localité de Bousfer, les affrontements ont été déclenchés par les dealers des deux camps. Ils se disputaient le contrôle des points de vente de stupéfiants. «ces bandes rivales imposent leur diktat au grande dam des habitants contraints de marquer la loi de l’omerta», indiquent nos sources.

Quelques jours avant le Ramadhan, le village Fellaoucen, appelé El Qaria, a été le théâtre de plusieurs autres affrontements semblables à celui de Bousfer. Ces affrontements ont nécessité l'intervention de la gendarmerie qui ont pu asseoir le calme dans ce village peuplé par prés de 10 000 âmes.

Les habitants de ce bourg affirment que «la commercialisation de la drogue est à l’origine de la sempiternelle guerre des gangs».



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