Il n’aura finalement pas succombé aux demandes des supporters et même du président Bouteflika. Vahid Halilhodzic ne restera pas à la tête de la sélection algérienne, qu’il a mené en 8e de finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Le Franco-Bosnien a annoncé la nouvelle dans un communiqué, visible sur le site officiel de la Fédération algérienne de football.

"Je tiens à rendre hommage aux joueurs et aux membres des staffs technique, médical et administratif qui m’ont pleinement assisté tout au long de ma mission. Je tiens à associer au succès de l’équipe nationale, le formidable public algérien qui m’a soutenu dès le premier jour de mon arrivée et qui m’est resté fidèle. Je garderai à jamais le souvenir ému de l’accueil extraordinaire qui nous a été réservé au retour du Mondial, s’est ému l’ancien technicien du Paris Saint-Germain. Aujourd’hui, après avoir vécu trois années en Algérie, mes obligations familiales et l’attrait de nouveaux challenges sportifs ont pesé lourdement dans mon choix. Je pars fier de mon bilan après avoir respecté totalement mon contrat avec la FAF."

Halilhodzic en a aussi profité pour s’en prendre une dernière fois à certains médias algériens, coupables d’avoir proféré des attaques personnelles à son encontre, mais aussi à l’encontre de sa famille : "Seule fausse note, que je tiens à relever, le comportement indélicat d’une certaine presse, pas toute heureusement, qui n’a pas cessé de stigmatiser, non seulement mon travail, mais s’en est pris à ma propre personne et à ma famille, ce que je n’oublierai et ne pardonnerai jamais" Ce sera désormais probablement à Christian Gourcuff de relever le flambeau. Une tâche lourde, vu le parcours de son prédécesseur.