Accueil Mag Société

Phénomènes récurrents de fermetures de routes à Bejaia

Après les usagers, les partis s‘invitent dans les débats


07 Juillet 2014 | 15:18
shadow

Longtemps décriée par les usagers qui subissent sans en avoir aucune relation, les affres des blocages et autres fermetures de routes voilà que la clase politique se met à bouger allant dans le sens de réduire un tant soit pue la calvaire qu’endurent les automobilistes et camionneurs des routes de Bejaia.


Auteur : Salim S.


« Décidément, les manifestations de rue sont devenues une nouvelle culture encouragée par les pouvoirs publics. Il ne se passe pas une semaine, au niveau de notre wilaya, sans que l’on assiste à deux ou trois fermetures de route »n constate le bureau de Jil Jadid de Bejaia, qui désigne du doigt  accusateurs les institutions « Cet état de fait nous révèle l’incapacité des administrations, relevant des institutions de l’État, à régler les problèmes élémentaires des citoyens ».

Les citoyens et les services déconcentrés de l’État semblent bien s’accommoder à cette nouvelle situation qui est pourtant décriée par la population à cause des multiples perturbations que cela occasionnent à toute la région. Donc, aujourd’hui, dès qu’un problème légitime nait, il s’ensuit immédiatement une fermeture de route pour que l’administration le prenne en charge. « C’est un certificat de légitimité !», déduit Jil Jadid de Bejaia

La dernière action de rue enregistrée date du mercredi 02 juillet où une vingtaine de jeunes recrutés par la D.A.S (Direction de l’Action Sociale) dans le cadre de l’emploi de jeunes. Ces jeunes sont recrutés pour le nettoyage et le ramassage des ordures au niveau de la ville. Il se trouve que ces jeunes n’ont pas perçu leurs indemnités depuis cinq mois malgré les protestations auprès de la direction qui ne cesse de leur promettre un règlement rapide, mais sans suite. Leur dernier recours a été « l’administration de rue ». Ils ont barricadé la rue de la Liberté au niveau du « siège » de la wilaya. Une ou deux heures après, la route a été ré-ouverte à la circulation suite à la promesse officielle d’un règlement rapide de leur revendication.

Qui doit-on condamner ? L’administration qui ne fait pas son travail ou bien les jeunes employés qui revendiquent et qui dénoncent ?,  s’interroge la parti de Sofiane Djillali

Jil Jadid de Bejaia s’interroge et dénonce, à juste titre, « ce laxisme conscient que développe notre administration de wilaya et à sa tête le premier responsable de l’exécutif. » et termine par cette sentence qui n’a d’égal que le danger qui guette la nation «  Incontestablement, cette non-gouvernance risque, à termes, d’engendrer de graves dérapages dont nul ne peut évaluer l’ampleur ni les dégâts »



Plus d'info

Commentaires

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter