Selon le communiqué qui a sanctionné les travaux de la rencontre, la CLTD va constituer, dès ce jeudi, une commission qui se chargera de «peaufiner » et enrichir la plate-forme de l’opposition. Les responsables veulent y intégrer des idées exprimées par d’autres partis et personnalités lors du Congrès de Mazafran du 10 juin dernier. « Nous voulons que le document soit celui de toute l’opposition », indique un membre de coordination contacté par téléphone.

A cela, les responsables de la CLTD veulent créer une « commission de coordination » qui va regrouper des gens au-delà de leur groupe. Cela afin d’élaborer une plate-forme définitive qui sera soumise à tout le monde, y « compris le pouvoir ». Le document va donc être soumis même à la présidence de la République pour montrer la « bonne volonté de l’opposition » à discuter avec tout le monde.

Parallèlement à ce document, la CLTD organise une série de rencontres thématiques pour « expliquer aux Algériens la démarche et ne pas donner l’impression que cette transition concerne uniquement la classe politique ». Une première rencontre aura lieu lors de la dernière semaine de ramadhan. Elle portera sur les modèles de la transition démocratique et les moyens d’y parvenir.

La Coordination nationale pour la liberté et la transition démocratique compte des partis comme le RCD, le MSP, le FJD, Nahdha, Jil Jadid et l’ancien premier ministre, Ahmed Benbitour.