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Après une semaine de jeûne

Les citoyens ne se plaignent plus de la hausse des prix


07 Juillet 2014 | 18:49
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Auteur : Hamid Salhi


Ce matin au marché de Zéralda (Alger ouest), un citoyen est satisfait d’avoir constaté que les prix au détail sont bas. Ainsi la pomme de terre est cédée à 60 DA au kilogramme et la tomate à 70 voire à 50 DA. La  courgette était à 60 Da contre 100 auparavant DA tandis que l’oignon et la carotte sont cédés respectivement à 30 et 80 DA voire moins. Le poivron varie entre 60 et 120 DA.

La tendance à la bausse est perceptible sur les autres marchés comme à El Harrach et Kouba. C’est ainsi que les haricots sont cédés entre 100 et 120 DA alors que l’olive de table est entre 250 et 380 DA/KG.

En ce qui concerne les fruits, le prix de l’orange varie entre 100 et 120 DA/KG contre 120 à 150 DA pour la pomme et 400 à 800 DA pour les dattes.

Le raisin est cédé à 250 DA et la pêche entre 70 et 250 DA alors que la pastèque est entre 50 et 70 DA contre 50 DA à 100 DA pour le melon.

Pour les viandes, le poulet est cédé entre 300 et 340 DA /KG alors qu’il pouvait atteindre à certaines période de crise et la dinde est entre 250 et 700 DA selon les parties demandées. La viande rouge est toujours à plus de 1200DA.

Néanmoins, il est à signaler que les consommateurs estiment que les prix doivent connaître une nouvelle baisse en se référant aux prix de gros des fruits et légumes qui ont diminué selon eux après quelques jours du ramadhan.

Ils pointent du doigt la multiplication du nombre des intermédiaires et des spéculateurs causant, selon eux, une hausse relative ses prix.

Même certains commerçants mettent en exergue le fait qu’ils sont soumis au diktat des spéculateurs et des intermédiaires en les obligeant à acquérir leur marchandise à un prix fixé après entente avec les grossistes. D’autres commerçants sont obligés d’acheter la marchandise en deuxième ou troisième main au marché de gros ce qui conduit à la hausse des prix.

En matière de disponibilité, le président de l’association des marchés de gros de fruits et légumes, Achour Mustapha, avait indiqué que les marchés sont bien fournis en légumes et fruits car on est en saison de récolte.

Mais il n’y a aucune loi qui interdit à un grossiste d’écouler sa marchandise à un autre commerçant sans lui demander des documents prouvant une activité commerciale légale ce qui rend difficile la tâche de gérer le marché de gros.

Selon le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et des artisans, Salah Souilah, il faut une nouvelle loi sur l’organisation de l’activité commerciale de gros et de détail pour que les autorités de contrôle puissent exercer leur tâche et freiner la spéculation.



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