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Lors de sa première rencontre avec ses cadres

Le ministre des Travaux publics évoque un laisser-aller généralisé


07 Juillet 2014 | 18:53
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Le nouveau ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, est longuement revenu avant-hier sur le cas de COOJAL. Mais au-delà de cette affaire, c’est toute la gestion du ministère qui est remise en cause. M. Kadi n’est pas content du rendement des cadres de son secteurs ni de celui de ses prédécesseurs.


Auteur : Hamid Salhi


Abdelkader Kadi qui a invité les directeurs de ce secteur au niveau des wilayas de prendre des initiatives afin de mettre à profit les moyens humains et matériels dont ils disposent a aussi voulu par la même occasion procéder à une mise en cause à peine voilée de l’ancien titulaire du poste Amar Ghoul, qui a déjà été critiqué par Farouk Chiali, son successeur.

«Vous savez ce qui s’est passé dans le secteur où il y a eu un laisser aller presque généralisé », dit-il en ajoutant qu’il y a quelque chose qui se passe dans ce secteur.

Pour inciter ses cadres à l’action au niveau local, il leur a même interdit de fermer les portables « et si vous êtres en réunion avec le wali, mettez les en silencieux», a-t-il ordonné.

Selon le ministre des Travaux publics, les choses doivent changer dans l’immédiat pour la prise en charge sérieuse des wilayas où il y a un retard dans le démarrage des programmes complémentaires. Mais auparavant il est monté au créneau pour défendre les intérêts de son ministère dans l’affaire COOJAL dont autorités sont loin d’être satisfaites par ses prestations. Le ministre des Travaux publics a indiqué qu’un des trois contrats avec COOJAL est déjà résilié et concerne un tronçon d’autoroute à Djebel Ouahch (Constantine).

Pour le ministre, c’est un projet inachevé et c’est un chantier qui n’a pas été réceptionné et qui a ses problèmes qui concernent l’entreprise, raison pour laquelle le contrat a été résilié. Le ministre va plus loin et annonce qu’il est sur la phase de résiliation définitive sur 84 km d’autoroute de Tarf. Ainsi c’est le deuxième contrat qui risque de tomber à l’eau. Mais il y a pire et le ministre n’exclut pas d’aller à la résiliation pour ce qui concerne le projet du tunnel Djebel Ouach.

D’ailleurs, les consultations ont repris pour sa réalisation avec ou sans COOJAL qui est défaillante, a martelé le ministre qui a déjà installé les entreprises pour son contournement définitif.

Le 12 juin dernier une deuxième mise en demeure était adressée au groupement japonais en charge de la réalisation du tronçon est de l’autoroute Est-ouest. En 2006, Cojaal a obtenu la réalisation du tronçon sur 359 km entre Bordj Bou Arreridj et la frontière tunisienne pour cinq milliards de dollars.

L’ANA a annoncé qu’elle procédera à la résiliation du marché aux torts exclusifs de COOJAL et mettra en œuvre tous les moyens légaux et contractuels pour la sauvegarde du projet et des intérêts du maître de l’ouvrage.



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