Attaqué par les islamistes salafistes, le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa bénéficie en revanche du soutien de plusieurs personnalités, politiques et du monde religieux et pas des moindres. L’ex archevêque d'Alger Monseigneur Henri Teissier a exprimé, son soutien franc à la démarche du ministre Algérien.

«  Je crois que la déclaration faite par le nouveau ministre des affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa,  nous montre que les responsables religions en Algérie, ont l’intention de promouvoir le dialogue des religions », a déclaré Monseigneur Henri Teissier lors d’un débat animé avant hier à Alger sur le dialogue des religions auquel ont pris pare plusieurs personnalités dont ancien mufti de la mosquée de Marseille, le Dr Soheib Bencheikh.

«  M. Mohamed Aissa  a bien souligné qu’il est ministre des affaires religieuses et non pas des affaires musulmanes et j’entends bien donner  place aux autres traditions qui sont actuellement en Algérie », a relevé  Monseigneur Teissier.

Invité au forum du journal Liberté, il y a quelques jours, le ministre des Affaires religieuse s’est dit favorable à la réouverture des lieux de cultes juifs fermés durant la décennie noire pour des rasions sécuritaires. « L’Algérie collaborera avec eux et leur permettra de pratiquer leur religion, de même que les juifs, dans le cadre des lois de la République », a-t-il assuré, ajoutant qu’il a rencontré des représentants de toutes les religions présentes en Algérie.

Cette déclaration a suscité l’ire de la mouvance salafistes dont une parti a même menacé de sortir ans la rue. C’est la bouche d’un des représentants de cette mouvance, Chikh Hamadache, que cette menace a été proférée.  « Le plus dangereux est que le ministre provoque les sentiments de 40 millions de musulmans en plein  Ramadhan », a dénoncé Chikh Hamadache.