Une manifestation pouvant coïncider avec la traditionnelle cérémonie du 14 juillet à mla résidence de France à La Marsa, quartier huppé de la banlieue nord de Tunis où résident beaucoup de français.

La réaction française à l’escalade israélienne dans la bande de Ghaza a suscité un tollé en Tunisie. Des voix dont celle du journaliste Sofiane Ben Ferhat se sont élevées contre la position du président François Hollande et exhorté les intellectuels, les journalistes et les forces vives au boycott de la cérémonie du 14 juillet.

L’objectif étant d’exprimer le mécontentent des Tunisiens suite au communiqué de la présidence de la République française dans lequel François Hollande a exprimé la solidarité de la France avec Israël.

Sans surprise également, le porte-parole officiel du parti Al Jomhouri Issam Chebbi a déclaré que son parti participera probablement à la fête nationale française le 14 juillet prochain. « Aucune décision de boycotter la fête n'a été prise », précise-t-il. Une position qui devrait lui coûter chère en signant sa mort à petit feu. 

De deux poids, deux mesures, Chebbi a fait savoir qu'Al Jomhouri dénonce les propos de François Hollande sur les violences infligées au peuple palestinien par Israël. Allez savoir !

Or, le leader du Front Populaire et porte-parole du parti Ettalia, Ahmed Seddik, a affirmé aujourd’hui à la Matinale que son parti ne participera pas à la célébration de la fête nationale française.

Seddik a expliqué que ce refus est en raison de la position du gouvernement français approuvant l’attaque de l’armée israélienne contre Gaza soulignant qu’il est impossible de célébrer la fête nationale d’un Etat dont le gouvernement  ne respecte pas les droits de l’homme.

Le député à l'ANC Jalel Bouzid a déclaré qu'il boycotte la fête nationale française du 14 juillet en solidarité avec les habitants de Gaza qui subissent les atrocités d'Israel.  Bouzid a également appelé les députés à 'assumer leur responsabilité'.