Le chef de l’Etat estime que l’hommage rendu par les autorités françaises qui ont participé à la première guerre mondiale, dont des milliers d’Algériens, est une reconnaissance des «sacrifices du peuple algérien et son attachement aux idéaux de liberté qui lui ont permis de recouvrer chèrement son indépendance et sa souveraineté et de participer au recouvrement de la liberté du peuple français ».

«Cette reconnaissance des sacrifices du peuple algérien nous conforte dans notre élan partagé de construire, entre nos deux pays, un partenariat d'exception qui répond à nos intérêts mutuels et aux attentes de nos deux peuples », estime Abdelaziz Bouteflika qui fait ainsi le lien avec le présent, notamment des relations bilatérales entre les deux pays. « Depuis votre visite d'Etat en Algérie, en décembre 2012, nous avons su éviter les clivages suscités par un passé douloureux, en ouvrant tous les  dossiers liés à la mémoire commune de nos deux peuples, dans un esprit constructif  qui, j'en suis certain, permettra de consolider nos relations dans tous les  domaines », indique en effet Abdelaziz Bouteflika.

Le chef de l’Etat n’a fait aucune référence de son message à la participation algérienne au défilé du 14 juillet à Paris. Pourtant, 3 militaires algériens ont bel et bien porté le drapeau national aux Champs-élysées sou le regard de François hollande et du représentant du gouvernement algérien, le ministre de l’énergie Yoycef Yousfi.

La participation symbolique de l’Algérie a ces festivités a provoqué des polémiques en Algérie et en France. Dans l’Hexagone, ce sont notamment les militants de l’Extrême droite qui ont montré leur opposition, tandis qu’en Algérie des partis islamistes ont joint leurs voix aux organisations des moudjahidines pour dénoncer la présence de militaires algériens aux Champs-Élysées.