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La 3e réunion des ministres des AE des pays voisins de la Libye

La commission sécuritaire sera présidée par l’Algérie


14 Juillet 2014 | 16:21
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La 3e conférence ministérielle des pays du voisinage libyen a finalement démarré, hier soir, à Hammamet, ville côtière située à 65 Km de la capitale tunisienne.


Auteur : De notre correspondant à Tunis Nacer O.


Les ministres des Affaires étrangères d’Algérie, du Soudan, du Tchad et du Niger ont répondu présents à cette réunion, en plus de représentants de l’Egypte, de la Ligue des Etats arabes et de l’Union africaine. Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz a été représentée par son ambassadeur à Tunis, Mohamed Al-Maaloul, comme l’avait  déclaré quelques heures auparavant Mongi Hamdi ministre des affaires étrangères à la télévision tunisienne.

Le ministre libyen de AE, dont l’arrivée à l’aéroport de Tunis Carthage était prévue hier aux environs de 16hoo,  était bloqué à Tripoli après la décision du ministère d’annuler tous les vols des compagnies tunisiennes vers la Libye mais aussi la fermeture de l’espace aérien de Tripoli par les autorités libyennes suite aux affrontements armés qui avaient éclaté hier matin autour de l’aéroport.

Présidée par la Tunisie, cette réunion de deux jours a pris fin sur une résolution portant sur la création de deux commissions, l’une sécuritaire présidée par l’Algérie et une deuxième politique présidée par l’Egypte et dont la Tunisie sera le coordinateur général afin de chercher des solutions à la crise libyenne, le ministre  tunisien des Affaires étrangères tunisien, Monji Hamdi.

Celui-ci a également précisé que ces commissions seront formées « dans les plus brefs délais ». La Tunisie a pour mission  la coordination entre les deux commissions et déposera de ce fait le rapport lors de la prochaine réunion des pays voisins de la Libye au mois d’août.

Le président de la République Moncef Marzouki a affirmé à l’ouverture des travaux de la conférence qu’il faut mettre tous les moyens au service du gouvernement légitime libyen afin de lui permettre de faire face aux défis qui se posent et de rétablir la sécurité notamment sur les frontières communes. Il a ajouté que le meilleur moyen de garantir la sécurité des frontières est de créer des unités sécuritaires communes entre la Libye et les pays voisins.

« Il n’y a pas de solutions toutes faites pour résoudre la crise libyenne », a déclaré le président tunisien. Par contre, a-t-il ajouté, «  nous pourrons travailler ensemble avec les acteurs influents de la scène politique et associative en Libye et en coordination avec les Nations unies la Ligue des Etats arabes et l’Union africaine pour trouver une issue à cette crise et poser les jalons d’une politique saine ».

Le Sommet africain de juin dernier en Guinée équatoriale avait décidé, à l’initiative de l’Algérie, de la mise en place d’un comité ministériel comprenant le Soudan, l’Egypte, la Tunisie, le Tchad, le Niger et l’Algérie, dans le but d’explorer les moyens de soutenir la Libye au double plan politique et sécuritaire.



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