L’Algérie condamne la passivité de la communauté internationale devant l’agression israélienne contre la bande de Ghaza. Le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a pointé du doigt « le silence complaisant de la communauté internationale face aux politiques expansionnistes israéliennes et leur impact négatif sur la paix et la sécurité dans la région ». Intervenu au Cair, le ministre des Affaires étrangères, a estimé qu’il était temps que « les instances internationales de défense des droits de l'Homme et du Droit humanitaire international assument leur responsabilité et leur devoir pour protéger le peuple palestinien frère et faire cesser les comportements méprisants d'Israël en amenant ce dernier à respecter les règles et principes du droit humanitaire international notamment la quatrième convention de Genève ».

La voix de l’Algérie, pour forte qu’elle puisse être se perd, malheureusement dans le tumulte de condamnations sans suite sur le terrain.  Il reste que le chef de la diplomatie algérienne interpelle le quartette pour « amener Israël à respecter ses engagements précédents et assurer un climat favorable à la reprise d'un processus de négociations "sérieux" devant mettre fin à l'occupation conformément à un agenda et aux accords conclus ».

La réaction algérienne est certes la plus claire par rapport à l’autre paye arabe, notamment les monarchies du Golf qui adoptent une position passive. De même que les groupes terroristes affiliés à El Qaïda qui semblent indifférent à ce qui se passe à Ghaza.

Les Ghazaouis qui souffrent après plus d’une semaine de bombardement non stop reçoivent le soutien des peuples au quatre coins de la planète. La campagne contre l’agression israélienne a, en effet, beaucoup d’écho au sein des sociétés civile. Elle est relié par les réseaux sociaux. Seulement, toutes ses tentatives de réduire de l’agression n’ont abouti à rien à ce jour. Aujourd’hui encore, la liste des victimes s’est allongé et l’on compte plus de 210 morts.