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Les servies vétérinaires sur les dents

Rumeurs sur des importations de viande avariée


17 Juillet 2014 | 13:22
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Des rumeurs persistantes font état d’introduction sur le marché de quantités de viandes et de foie d’ovins et de bovins avariées importées alors même que ces quantités auraient dû être détruites par les services de douanes.


Auteur : Hamid Salhi


Sans évoquer explicitement cette affaire, les services vétérinaires du port d’Alger ont été prompts à dérouler leur méthode de contrôle des produits issus de l’battage des animaux. Les assurances de ces services tendent à faire admettre aux consommateurs que les viandes et les abats ainsi que les produits d’origine animale comme le lait qui sont importés subissent un contrôle rigoureux.

Ainsi, il est expliqué que les services vétérinaires s’assurent de la  qualité de ces produits avec un autre message pour montrer qu’ils ne présentent pas de risques sur la santé du consommateur.

Même la directrice de l’inspection vétérinaire du port d’Alger, Mme Oumid Sihem, est intervenue dans le débat et dont les propos sont recueille par l’agence locale d’information.

Elle affirme que des échantillons sont prélevés à partir de divers produits d’origine animale comme la viande et le lait et ses dérivés ainsi que du bétail et de la volaille importés comme elle a assuré de l’existence de documents des importateurs prouvant que les produits sont indemnes des maladies et qu’ils sont conformes aux conditions d’hygiène.

 

Contrôle douanier

 

Selon Mme Oumid, les contrôles concernant les produits animaliers et d’origine animale sont axés sur des contrôles physiques en contrôlant les containers et un contrôle documentaire pour s’assurer de l’origine du produit notamment pour les viandes devant être accompagnées d’un certificat d’abattage selon les préceptes islamiques.

Les services vétérinaires algériens dépêchent  des vétérinaires pour inspecter les abattoirs des pays émetteurs et s’assurer du respect des règles d’hygiène.

L’inspection vétérinaire du port vérifie les conditions de transport des marchandises et contrôle les informations inscrites sur les lots de caisses en les comparant avec celles du dossier de l’importateur alors que certaines caisses sont ouvertes pour contrôler l’état du produit.

Un autre contrôle s’effectue pour le bétail vif devant être indemne de toute maladie 12 mois avant l’importation comme il doit avoir subi les des analyses au laboratoire 30 jours avant son transfert et être accompagné d’un carnet de vaccination.

La même responsable indique que l’Algérie interdit l’importation des animaux, des produits animaliers et d’origine animale à partir de pays où se propagent des maladies ou qui ne se conforment pas aux convention d’entraide vétérinaire.

Quelle responsabilité pour l’importateur ?

 

Les agents des services vétérinaires vérifient le dossier de l’importateur et lui délivrent un certificat de contrôle sanitaire et vétérinaire au centre douanier ainsi qu’un certificat de quarantaine permettant de transférer la marchandise du port vers les dépôts.

L’importateur doit fournir tous les renseignements le concernant ainsi qu’un certificat d’origine et les documents d’analyse bactériologique et physicochimique ainsi qu’un certificat de conformité à la qualité, le registre de commerce, le certificat sanitaire et préciser les quantités importées. Ces informations doivent être conformes à celles figurant sur l’étiquetage du produit.

Les produits importés sont ensuite transférés vers les ports secs et les dépôts frigorifiques alors que les animaux sur pied sont transférés vers des étables où ils subissent des contrôles vétérinaires.

Le vétérinaire peut demander à l’importateur des analyses en laboratoire et des analyses physicochimiques pour être expédiées à l’institut Pasteur ou au laboratoire vétérinaire central dépendant de l’institut national de médecine vétérinaire.

Les marchandises ne sont pas enlevées avant les résultats des analyses qui prouvent leur innocuité et il est signifié à l’importateur la fin de la quarantaine, selon les indications de Mme Oumid assurant qu’en cas de non conformité ces produits ne seront pas commercialisés.



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