Accueil Politique Tous les évènements

Agression des non-jeûneurs et confiscation des espaces de liberté à Bejaia

Le silence inquiétant de la classe politique


21 Juillet 2014 | 14:32
shadow


Auteur : Salim S.


Les actes gravissimes de violence et d’intolérance qui ont découlé de la dernière action initiée par les non-jeuneurs à Bejaia ont laissé de marbre la calasse politique locale et nationale. 48 heures après, aucune formation politique n’a jugé utile de d’exprimer sur ces événements, qui n’ont de valeur que d’illustrer la dangerosité de la situation.

Pourtant, les citoyens  qui s’étaient rendus au déjeuner public ne faisaient que défendre la liberté de conscience et s’opposer l’inquisition intégriste, qui relève aussi des prérogatives des partis politiques, notamment ceux dit démocratique. Exception faite du mouvement de l’autonomie de la Kabylie, qui se devait de réagit car le gros des victimes font partie de ses rangs, le FFS, le RCD, le FLN le PST, le RND, le PT et le MPA sont reste bizarrement silencieux au point de croire «  à leur cautionnement », pour reprendre les termes d’un militants artistes.

Si les initiateurs de l’action  ont péché dans l’organisation et par un manque de communication en direction des citoyens de la région, traditionnellement, farouchement opposé aux mouvements islamistes et acquis aux valeurs de laïcité, ce n’est pas pour autant qu’il faut se taire devant cette violence inouïe, à la limite du lynchage

« Une l’impunité en comme la plus absolue », commente le café littéraire de Bejaia qui souligne également « le silence lâche du RCD, du FFS et autres politicards de pacotilles qui préfèrent les flirts, dans les palaces algérois, avec les déchets du régime, avec leurs nouveaux alliés islamistes de tout acabit et, comble de la prostitution, avec des sanguinaires terroristes qui ont mis à feu et à sang l’Algérie durant de très longues années ».

Dans cet océan de lâcheté et de haute trahison, on aura noté quelques îlots de dignité à travers, d’abord, la réaction du MAK, ensuite l’indignation timides sur les réseaux sociaux de quelques rares artistes et autres intellectuels et, enfin, à travers le cri d’indignation et de détresse à la mesure de la gravité du moment, émanant du dynamique et digne collectif du Café Littéraire de Béjaïa.



Plus d'info

Commentaires

  1. khedim Badiaa   21 Juillet 2014

    La liberté c'est comme un oiseau ,si on ferme les yeux sur la première plume qu'on lui arrache un jour viendra où il ne pourra plus voler

Laisser un commentaire

Merci Votre commentaire a été ajouté avec succés.
Commenter