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Investissements

Les chinois veulent creuser l’écart


22 Juillet 2014 | 09:39
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Auteur : Iles Sad


Les chinois veulent donner un coup d’accélérateurs à leur présence économique en Algérie, eux qui ont déjà pris une longueur d’avance sur les partenaires traditionnels de l’Algérie. Par le biais de l’ambassadeur de Chine en Algérie, Yang Yuanggu, nous apprenions hier lundi que les chinois comptent bien creuser l’écart d’avec leur concurrent le plus sérieux : la France. Notamment par sa disposition à discuter de l’une des plus importantes plus-values permettant un meilleur accès aux divers marchés : le transfert des technologies, de savoir-faire et de la formation de la ressource humaine.

''J’ai un message à transmettre aux hommes d’affaires algériens: nous voulons travailler ensemble et gagner ensemble", a-t-il indiqué à l’issue d’une rencontre avec le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech ajoutant "nous encourageons notamment les investissements".

Les entreprises chinoises sont très séduites par le marché algérien caractérisé par un "grand potentiel", selon le diplomate nouvellement installé dans ses fonctions qui souligne toutefois que la priorité était de promouvoir les investissements.

Une option loin de déplaire au président du CAP qui a relevé l'importance du partenaire chinois. "Nous devons diversifier notre partenariat et la Chine est un grand pays avec qui nous devons coopérer", a-t-il dit ajoutant "mais il faut que ce partenariat soit bénéfique pour les opérateurs des deux pays".

Selon lui, des secteurs stratégiques ont été identifiés pour concrétiser des projets communs notamment dans le bâtiment, les travaux publics et hydrauliques (BTPH) ainsi que celui des industries manufacturières.

 

Faire des lois c’est bien, les appliquer c’est mieux

 

A l’issue de son intervention, M. M'rakech est revenu sur l’un des talons d’Achille qui caractérise l’acte d’investir en Algérie : le cadre législatif. Il a ainsi saisi l’occasion qui lui était offerte pour appeler à une meilleure mise en œuvre des textes de loi régissant l'investissement en Algérie estimant que "le problème en Algérie n'est pas dans les lois mais dans leur application ".

 

Rappelons que pour l’année écoulée ( 2013), la Chine était le premier fournisseur de l’Algérie avec 6,82 milliards de dollars d'exportations ( 14,33%) , devançant ainsi pour la première fois la France qui occupait la tête du classement des principaux fournisseurs du pays pendant des années. LA Chine est également le dixième client de l’Algérie avec des exportations de 2,1 mds de dollars en baisse de 16,10%, selon les chiffres des Douanes algériennes.



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