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Investissements touristiques

Six dossiers réceptionnés chaque jour


23 Juillet 2014 | 09:36
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Auteur : Iles Sad


Une raison peut-être d’espérer que le jour approche où l’Algérie devienne cette destination touristique qu’elle a vocation d’être. Le déblaiement se fait petit à petit et on imagine bien que rattraper des années de retard, de laisser aller et de mépris est loin d’être une sinécure. Un point sur le sujet, nous amène à cette information qui nous parvenait hier mardi de Boumerdes.

Ainsi, et selon l’estimation du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, les investissements dans le secteur enregistrent actuellement "une dynamique" avec la réception quotidienne, au niveau du ministère de tutelle, de cinq à six dossiers à l’échelle nationale. Echangeant des propos avec des investisseurs, la ministre a, en outre, soutenu, que l’Algérie dispose d’un "énorme potentiel dans les domaines touristique et artisanal, pouvant satisfaire tous les goûts, et assurer un développement durable au pays".

Elle a, dans ce sens, appelé les investisseurs dans le domaine à introduire leurs demandes auprès du Comité d’aide à la localisation et promotion de l’investissement et de régulation du foncier (CALPIREF), dans l’attente du parachèvement de la mise au point et de l’adoption des schémas d’aménagement touristique.

 

Deux points noirs en ligne de mire

 

Parmi les handicaps qui n’ont eu de cesse de tirer le secteur vers les abîmes : l’insuffisance des infrastructures et les prestations dans celles existantes qui laissent toujours autant à désirer. Deux points sur lesquels est revenue Nouria Yamina Zerhouni en marge d’une visite d’inspection de nombreux projets relevant de son secteur dans cette wilaya, et sur lesquels elle s’est particulièrement attardée.

Ainsi et s’agissant du "grand déficit en commodités d’accueils touristiques", la ministre assure que le "gouvernement tente de rattraper en insufflant une dynamique à l’investissement privé dans les zones touristiques, voire même au sein du tissu urbain". Sur l’autre aspect la ministre a fait état d’une directive à l’adresse des investisseurs et gérants de structures et d’établissements hôteliers.

Ces deniers affirme-t-elle, ont été appelés à "l’amélioration et développement de leurs prestations". Un bel euphémisme, si on considère qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une invitation à faire leur travail.



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