Plusieurs boulangers imputent une telle responsabilité aux responsables locaux du commerce expliquant que «les listes de boulangeries désignées, arrêtées 10 jour avant le jour de la fête, sont aussitôt transmises aux services municipaux aux fins d’en informer et mobiliser les boulangers concernés». Un peu partout dans les autres reste du pays, cette tache, qui a été parachevée, est remise à qui de droit dans le but de sensibiliser les boulangers tout en les incitant à prendre à l’avance les mesures qui s’imposent.

Cette année, le nombre de boulangers concernés par la permanence est d'environ 9100 sur le territoire national. Toutes les mesures ont été mises en place concernant la permanence, qui est désormais codifiée par un décret ministériel. Les marchands qui enfreindront à la règle seront sévèrement châtiés en les privant d’d'ouvrir leurs magasins pendant une durée d’un mois. Durant l’Aid El Fitr de l'année dernière, 36% des boulangers ont manqué à leurs obligations.

Les oranais sont plus qu’inquiets en appréhendant la flambée des prix des fruits et légumes. Cette hausse est devenue coutumière, elle est déclenchée deux jours avant la fête de l'Aïd et dure trois jours après la fête. Cette hausse est souvent expliquée par l’abandon des commerçants de leurs étals à l'occasion de l'Aïd.

Les permanences ne concernent pas uniquement les boulangers mais tous les commerces, les minoteries et stations Naftal. En attendant, les oranais sont à l’avance convaincus que le spectre des grandes raretés des années écoulées sévira, comme à leur accoutumée, cette fois ci.