Presse
Nouvelles brouille entre Echourouk et les imprimeries d’Etat
Auteur : Akli Ouali
Le quotidien arabophone Echourouk a failli disparaître des étales du centre du pays ce mercredi. La société d’impression d’Alger (Simpral) qui dépend de l’Etat a refusé d’imprimer une partie du journal pour des factures impayées.
Le directeur du journal, Ali Fodil, a été contraint de s’orienter vers l’autre imprimerie publique, la SIA (Société d’impression d’Alger) pour pouvoir imprimer le quota manquant. Une source de l’intérieur de cette entreprise de presse a indiqué que «le directeur du journal a été obligé de donner, aujourd’hui (mercredi) un chèque de garantie pour pouvoir imprimer».
C’est la seconde fois en moins d’un mois que le journal arabophone, plus grand tirage de la presse algérienne (500 000 exemplaires par jours) est menacé de suspension à cause de dettes impayées. Des sources avancent une ardoise de plus de 100 milliards de centimes le journal doit aux imprimeurs publics. Contacté récemment, le directeur du quotidien, Ali Fodil, a indiqué qu’il a établi un échéancier avec les imprimeries.
La chose la plus étrange est que cette entreprise de presse s’est permise de créer deux chaînes de télévisions à coup de milliards de centimes tout en s’abstenant de payer les imprimeries publiques.