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De bien malheureuses "sorties de routes"

Des critiques qui font plus mal à l'Algérie qu'au pouvoir


26 Juillet 2014 | 10:17
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La diplomatie algérienne accusée par certains d’être totalement absente de la scène internationale, vient d’apporter un démenti cinglant à ces jugements calculés et non sans arrières pensées.


Auteur : Amina Hakem


La signature, ce jeudi à Alger, par le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays de deux documents au terme de la phase initiale du dialogue intermalien inclusif entamé, il y a une semaine, sous l'égide de l'Algérie, pour un règlement définitif de la crise malienne, est une réponse  claire à ces allégations. Le rôle de la diplomatie algérienne et ses efforts ininterrompus pour régler ce conflit ont été salué par tout le monde

Que certaines personnalités de l’opposition et une certaine presse s’attaque au pouvoir en place et le critique, c’est là un signe de bonne santé de la société algérienne et personne n’osera le remettre en cause. Le pouvoir n’est pas exempt de tout reproche dans son traitement de plusieurs dossiers politiques où il a souvent recours à des procédés relevant d’un autre temps et limitant la liberté d’expression et l’action démocratique dans notre pays dont le peuple  aspire à de grands changements capables de libérer les immenses énergies des Algériens.

Mais voila, le drame de certains hommes et femmes de l’opposition algérienne, c’est de confondre le pouvoir avec l’Algérie. Et dans leur intention de mettre difficulté ce pouvoir, ils ne font que mettre l’Algérie en difficulté et contribuer à répandre une très mauvaise image de notre pays sur la scène internationale, comme ce fut le cas avec les événements de Ghaza.

A trop vouloir passer la diplomatie algérienne pour une diplomatie au pas, et absente dans le concert des nations, on ne fait en réalité qu’affaiblir la position de notre pays. Surtout que beaucoup de ces accusations n’ont aucun fondement, notamment depuis une année où la diplomatie algérienne reste des plus actives dans la région du Maghreb et du Sahel.

Dans les pays occidentaux, comme en France par exemple, gouvernement et opposition se chamaillent à longueur d’année sur tout et rien, mais jamais l’opposition ne doute ou critique la politique extérieure du gouvernement, car il y va de l’image de ce pays dans le monde.

Chez nous, malheureusement, notre personnel politique et médiatique n’est pas arrivé à ce stade de maturité et de responsabilité. Et pourtant les défaillances du pouvoir sur la scène intérieure ne manquent et il prête le flanc aux critiques les plus acerbes.



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