Malgré la multiplication de déclarations et de sorties médiatiques, des dizaines d’Etats, sensibles à la cause palestinienne, le condamnent, d’autres ont tranché en traitant ses actes de crimes de guerre et de génocide. 

Son porte parole, Mark Regev, a, dans une déclaration faite à chaîne de télévision locale, Channel 10, désigné l’Algerie en affirmant que «le soutien financier de l'Algérie à la bande de Gaza est une action de soutien à une organisation terroriste».

Quelle mouche a donc piqué ce porte-parole d’un Etat qui continue ses massacres en ouvrant plusieurs fronts ne visant rien d’autre que des hôpitaux, des écoles et des habitations des civiles. Des images de la barbarie sionistes continuent à faire le tour du monde. Dans le fond de cette déclaration, le porte parole d’Israël explique sa pensée, si pensée y a, en soutenant que «cette aide de 25 millions de dollars est un acte hostile contre l'Etat d’Israël».

La position de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne est explicite depuis la nuit des temps. La même position a été réitérée par la diplomatie algérienne en condamnant fermement l’agression israélienne qui a fait plusieurs centaines de morts civils dont la majorité est constituée de femmes et d’enfants. Par la voie de son ministre des Affaires étrangères, l’Algérie avait réaffirmé un peu plus tôt, sa «ferme condamnation des actes israéliens de violence et de terrorisme d'Etat contre la population de Gaza». Comme elle a appelé les «acteurs internationaux influents» à assumer leurs responsabilités face à ces tueries.

Ce n’est pas tout. L’Algérie a joint ses déclarations par des actes concrets en passant à l’acte qui se résume essentiellement par l’octroi d’une aide financière pour les Palestiniens. Plus loin encore, cette initiative, qui est médiatisée, porte dans ses dimensions «la sensibilisation» des pays arabes en vue d’une action arabe coordonnée pour faire cesser l’agression des Israéliens contre la bande de Gaza.

Dans une déclaration faite à l’Aps, Remtane Lamamra a   indiqué que l'Algérie continue de suivre de près les développements tragiques de la situation à Gaza, intervenus durant les jours marquant l'Aïd El-Fitr qui ont vu se produire une escalade dans l'horreur et une augmentation sensible des martyrs palestiniens tombés victimes de l'agressivité israélienne».

Et d’ajouter explicitement : «en réitérant sa ferme condamnation des actes israéliens de violence et terrorisme d'Etat contre une population supposée être protégée par le droit humanitaire international, l'Algérie appelle tous les acteurs internationaux susceptibles d'avoir quelque influence sur les auteurs de ces tueries à assumer leurs responsabilités devant l'Histoire face aux visées génocidaires que trahissent la nature, l'envergure et les effets des opérations militaires israéliennes», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.