Au lendemain du relogement de 60 familles de Bouloghine
Des familles réclament de nouveaux logements
Auteur : Akli Ouali
Le séisme qui frappé vendredi dernier la capitale a démontré l’ampleur de la crise du logement que vivent des milliers de familles algéroises. Certaines d’entre elles, notamment celles qui vivent dans des immeubles qui menacent ruine, ont manifesté leur colère, vendredi et samedi, en sortant dans la rue, notamment dans les communes de la Casbah et Bologhine. Des escarmouches ont même, eu lieu entre des habitants et des policiers. La même scène a été observée dans la commune de la Casbah où des habitants réclament de nouveaux appartements.
Pour tenter de calmer les esprits, le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a effectué, samedi, une visite dans certains quartiers d’Alger ù il a promis, une nouvelle fois, le relogement des familles sinistrées. Par la « grâce » du ministre de l’Intérieur, 58 familles, habitant notamment la commune de Bologhine, ont passé, vendredi soir, leur première nuit dans un appartement neuf, situé à Ouled-Chbel, dans la wilaya d’Alger. Le séisme a été une sorte de « porte-bonheur » pour eux, puisque avant cette date, leur relogement n’était pas forcément acquis.
Lors de cette nouvelle visite sur le terrain, le wali d’Alger a expliqué que « 2000 logements » menaçant ruine font actuellement objet d’expertise pour analyser le degré de leur dangerosité. Ce qui démontre que le travail n’a pas été bien fait auparavant comme tentent de le faire croire les responsables.
En parallèle, une autre opération de relogement concerne plus de 420 familles qui habitaient auparavant dans un bidonville d’El-Hamiz à Alger. Ces familles sont désormais relogées à Larbaa, dans la wilaya de Blida. Le site qu’elles occupaient servira à l’achèvement de la construction d’un lycée.