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Séisme d’Alger

Une réplique de 3.2 ce matin


03 Août 2014 | 09:27
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La terre a de nouveau tremblé ce matin à Alger. 3.2 sur l’échelle de Richter selon le CRAAG, le centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique. Cela s’est passé à 2h29 du matin. L’épicentre est le même que le séisme de vendredi : en pleine mer, neuf kilomètres au Nord-Est de la ville.


Auteur : Iles Sad


Selon le CRAAG qui répondait ce matin à nos questions : « il s’agit d’une, parmi des dizaines de répliques du séisme principal qui s’est produit au large d’Alger enregistrées depuis vendredi ». Pour le centre de recherche « en aucun cas une réplique ne peut être égale ou supérieure à la première secousse. Et une même faille ne peut produire de secousses secondaires (répliques) plus importantes que la secousse principale ».

 

Prévoir les séismes ?

 

Ils sont nombreux à se poser cette question. Pourtant une unanimité semble quasi-acquise dans le monde scientifique : la science actuelle n’est absolument pas en mesure de prédire les séismes. Cette prétention qu’ont certains à affirmer avoir prédis le séisme de vendredi est pour le CRAAG loin de toute norme scientifique. Donc plus de l’ordre de prédictions de « Madame Soleil » que de scientifiques s’appuyant sur des données scientifiques prouvées et vérifiées. « Il n’est absolument pas sérieux de penser que la science peut prédire un séisme », commentait à ce sujet le responsable du CRAAG, indiquant au passage que Loth Bonatiro qui affirmait sur certaine chaines de télévisions avoir prédis le séisme deux mois avant « ne représente aucunement le CRAAG ». « Ce monsieur ne représente que lui-même », a-t-il tenu à affirmer.

 

L’expérience chinoise

 

La chine fait partie de ces pays qui ont tenté des expériences pour prédire ce type de catastrophe. Ainsi, en 1975, un groupe de scientifique ont tenté une expérience inédite. Elle avait alors consisté à observer le comportement des animaux. Ce qui avait amené les autorités à prévoir le séisme de Haisheng le 4 mars 1975 quelques heures avant qu’il ne survienne. Mais une expérience similaire une année plus tard n’a pas permis de prévoir celui de Tangshan. Du fait de l’incertitude des résultats, les pouvoirs publics de par le monde se focalisent sur des politiques de prévention sur le long terme.



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