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Après 28 jours de bombardement et 1850 morts

Le réveil des hypocrites


05 Août 2014 | 08:23
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Il fallait attendre le 27éme jour de l’agression israélienne sur Ghaza et un énième bombardement sur une école de l’ONU pour entendre un début timide de condamnations occidentales de la barbarie sioniste. « Inadmissible », « criminel », « inacceptable » ont murmuré Français, Américains et le SG de l’ONU.


Auteur : Amina Hakem


Le lendemain, au 28éme jour de cette agression,  on en remet une autre couche. Et cette fois, François Hollande recommande d’agir pour mettre fin « aux massacres » à Ghaza. Madrid « condamne fermement » et Londres dit  réexaminer  toutes les licences d’exportation d'armes vers Israël.

Même  Human Rights Watch, qui s’est tue tout au long de ces 28 jours de massacres, s’est aussi manifesté en  accusant Israël de possibles crimes de guerre. D’autres capitales ont réagi, enfin dirons-nous, aux massacres perpétrés par les Israéliens dans la Bande de Ghaza. Mais bizarrement ces changements de positions et ce courage soudainement retrouvé n’est venu que quelques heures avant qu’Israël ne déclare avoir détruit tous les tunnels à Ghaza.

Une déclaration qui met à nue toute l’hypocrisie de cette communauté internationales et la lâcheté de ces leaders occidentaux, qui sachant Israël tout proche d’atteindre ses objectifs ont enfin daigné réagir et donner l’illusion qu’il leur reste un peu d’humanisme et de sincérité. Eux qui ont laissé le massacre se poursuivre et ont couvert Israël pour perpétrer toutes ces atrocités durant prés d’un mois. Israël qui n’a jamais été inquiété tout au long de cette agression.

Pire encore, tous ses crimes ont été considérés et présentés par ces mêmes leaders de légitimes défense et de droit d’Israël à assurer sa défense. Il fallait donc 28 jour de bombardements ininterrompus, des tonnes de bombes, plus  1 850 morts, dont une majorité de civils selon l'ONU et plus de 400 enfants, pour que les complices de cette grande boucherie de ce début du siècle osent ces molles remontrances contre un Etat criminel qui restent leur premier allié dans la région et qu’ils n’abandonneront jamais quels que soient ses crimes et ses exactions.



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