A l’issue de sa participation au sommet Etats-Unis- Afrique, Sellal a rendu publique  la « déclaration de l’Algérie » comportant ce qui est considéré comme des aspects importants dans le partenariat renforcé entre l’Afrique et les Etats-Unis d’Amérique.

La déclaration de l’Algérie au sommet porte sur les enjeux africains mais les suggestions de Sellal ne sont jamais loin des préoccupations futures ou immédiates de l’Algérie.

Et c’est bien sûr le chapitre paix et sécurité qui est à la tête de ces dossiers. L’Algérie s’inquiète toujours du fait que les revenus des groupes terroristes et des réseaux de trafiquants tirés du paiement de rançons aient accru les capacités de nuisance de ces groupes.

Il est alors suggéré que le partenariat avec les Américains dont Sellal considère qu’il a déjà à son actif des résultats positifs puisse être renforcé pour mieux répondre aux priorités et besoins d’Afrique. Les conflits en Tunisie, en Libye et au Mali suffisent pour justifier cette demande d’aide exprimée par l’Algérie. Le président américain Obama a accepté de débourser 65 millions de dollars dont bénéficieront la Tunisie et la Libye pour mettre sur pied une force de réaction rapide et de maintien de la paix.

Sellal a d’ailleurs rencontré le secrétaire d’Etat américain John Kerry pour un entretien sur la situation en Libye au cours duquel l’aide américaine est sollicitée pour trouver ne solution au conflit.

L’aide sollicitée par l’Algérie ne concerne pas que le dossier sécuritaire.

Dans le domaine de l’énergie, la déclaration indique que le projet structural régional du gazoduc transsaharien devant couvrir les besoins énergétiques d’une partie du Sahel mérite d’être appuyé.        L’Algérie demande aussi un partenariat pour le développement des énergies nouvelles et dans la recherche et l’exploration de nouveaux gisements d’hydrocarbures.

Parmi les neuf dossiers abordés par Sellal figurent ceux des changements climatiques et l’environnement ainsi que les sciences, la technologie et la société de l’information.

Les bourses d’étudiants sont ainsi demandées. En effet pour ce dernier chapitre, Sellal souligne que le partenariat pourrait inclure des programmes de formation et de bourses d’études, des interactions entre des établissements d’enseignement supérieur, de formation professionnelle et de recherche.

Enfin, le partenaire américain est sollicité pour aider l’Afrique et l’Algérie dans la mise en œuvre d’une véritable stratégie de résilience au changement climatique et de protection de l’environnement.