Après la marche réussie du  MAK, le 27 avril pour dénoncer la répression de la marche commémorative du printemps Berbère, le 20 avril 2014, aujourd’hui c’était le tour des étudiants de l’université de Tizi-Ouzou de descendre dans la rue, suite à l’appel lancé par la Coordination Libre des Etudiants (CLE) et cela « pour dénoncer la répression de la marche du 20 avril 2014, la violation des franchises universitaires par des policiers en civile et pour exiger une université publique de qualité », a-t-on constaté sur place.

La marche a commencé du portail principal de l’université Mammeri aux environs 11h30. Les marcheurs ont brandi le drapeau amazigh et le drapeau algérien. Des banderoles sur lesquelles ont peut lire : « Rassemblement et unité autour des valeurs du printemps berbère », « Pour le respect des libertés démocratiques », « Liberté », « Sécurisez l’université » et « Libérez  Mohand Kadi » (Un jeune militant arrêté lors du rassemblement de Barakat à Alger le 16 Avril 2014).

Parmi les marcheurs, on peut remarquer une poignée d’enseignants universitaire qui ont marché avec les étudiants.  Des anciens détenus d’avril 80 et anciens militants du MCB ont soutenu l’action avec une déclaration. Etaient aussi présents aujourd’hui, Mouloud Lounaouci, Said Khelil, Said Boukhari.

A l’arrivée au centre ville de Tizi-Ouzou, un rassemblement a été observé devant l’ancienne mairie. Après une minute de silence à la mémoire des victimes d’avril 80, les étudiants ont lu la déclaration de la CLE. Ils ont dénoncé « un marasme » dans lequel vie la société algérienne « à cause du système en place ».

Les étudiants ont réaffirmé encore une fois le caractère « d’opposition » et de « proposition » de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, et ont dénoncé la répression de la marche du 20 avril 2014 par les services de police à Tizi-Ouzou.

Madjid S.