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Fièvre aphteuse

Quelles incidences sur la santé ?


11 Août 2014 | 13:01
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Quinze jours que la fièvre aphteuse se propage (depuis le 25 Juillet). Elle aura touché 18 wilayas et généré au total 192 foyers. Et c’est depuis le branle-bas de combat chez les services vétérinaires. Pourtant et malgré la situation critique, il semblerait selon les informations et données en notre procession, qu’elle soit bien moindre que celle qu’a connu l’Algérie en 1999.


Auteur : Iles Sad


Aucune surprise  que la sérénité règne au sein du secteur de l’agriculture qui tenait hier une conférence de presse à l’issue de laquelle les responsables du secteur affirmaient que « la situation est gérable ». Une question pourtant pend sur toutes lèvres : Quelles incidences sur la santé ?

 

Selon toutes les études et expériences passées en Algérie et ailleurs, la fièvre aphteuse n’est en rien un problème de santé publique. A tous ceux qui ont décidé de boycotter la viande rouge, la science répond : « la fièvre aphteuse ne se transmet pas à l’être humain ». Selon les spécialistes, « Certains micro-organismes spécifiques à l’animal n’ont aucune incidence chez l’humain ». C’est le cas de la fièvre aphteuse.

 

Pourquoi déconseille-t-on de consommer la viande ?

 

En fait il s’agit plus d’une question morale et religieuse que sanitaire. En effet, pour rentabiliser le bétail perdu, certains éleveurs ne se préoccupent pas ce qui semble être pour eux « un détail ». Ils revendent donc la viande du cheptel abattu à des prix attractifs, mais l’abatage est loin d’être effectué selon les rites de l’islam. La viande n’est donc pas hallal.

 

L’Algérie a-t-elle respectée les normes de prévention ?

 

Aujourd’hui c’est au total 1.600.000 bovins sur les 2 millions, soit 80%, de tètes que compte le cheptel bovin algériens qui ont été vaccinés. Et justement en matière de vaccination préventive, l’Algérie a-t-elle respecté les normes ?

 

 « Si on a mené une campagne de rattrapage, c’est que l’éleveur n’adhérait pas totalement à l’acte vaccinal qui est complètement gratuit. Avec ce taux d’immunité c’est une couverture correcte. Mais effectivement si en temps de paix 900.000 têtes vaccinées c’est correcte. En temps de crise, il faut vacciner un maximum de cheptel possible », expliquait dans une intervention, le directeur des services vétérinaires Karim Boughalem.

 

De plus, il faut savoir que plusieurs mesures ont été prises pour maitriser l’épidémie à savoir : la fermeture temporaire des marchés à bestiaux, et l’interdiction de transport de bétail. Tout éleveur contrevenant à ces instructions se verra sanctionné.

 

Rappelons que les éleveurs ayant subis des pertes, à cause de la fièvre aphteuse, seront « indemnisé à 100% », même s’ils n’ont pas contracté de police d’assurance.



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