Sur le plan politique, l’Algérie sera représentée à un niveau élevé, certainement un ministre de souveraineté, probablement le premier ministre en personne. Mais cette information n’est pas encore confirmée des deux cotés de la Méditerranée.

Sur le plan symbolique, la délégation algérienne comprendra des vétérans de la seconde guerre mondiale. « Une importante délégation d’anciens combattants algériens ayant participé à ces combats ont été également invités par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian à revenir sur les lieux qui les virent, il y a tout juste 70 ans, débarquer sur les côtes de France et participer aux combats de la libération de Marseille », indique un communiqué de l’ambassade de France rendu public mardi.

Le document précise que «Cette délégation - la plus importante en nombre de toutes les délégations étrangères invitées -  comprend douze vétérans, dont quatre se verront remettre par le Président de la République les insignes de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur ».

Cette participation algérienne n’est pas la première. En 2004, pour commémorer le 60ème anniversaire du débarquement de Provence, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika avait fait lui-même le déplacement soulevant au passage l’ire des harkis.

Le 15 août 1944, deux mois après le débarquement en Normandie, les Alliés lancent un deuxième débarquement en France. Il s’était produit en Provence, ans le Sud. Son objectif est d'établir une tête de pont sur la côte provençale, de conquérir les ports de Toulon et de Marseille puis de remonter enfin le long du Rhône. Il s'agira ensuite de faire la jonction avec l'armée de Patton venue de Normandie et libérer ainsi le territoire français de l'occupation allemande.