La coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique rejette « la constitution consensuelle » annoncée par le président Bouteflika.

Réunis hier à Alger, les responsables de cette coordination, en l’occurrence Mohcine Belabbas (RCD), Abderrakak Makri (MSP), Djilali Sofiane (Jil Jadid), Mohamed Douibi (Ennahda), Abdallah Djaballah (FJD) et Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, ont tranché définitivement la question de la participation aux futures consultations politiques devant être organisées prochainement. « La coordination réaffirme son refus de prendre part à la démarche devant déboucher sur l’élaboration d’une Constitution consensuelle. Cette démarche est habituelle chez le pouvoir qui récupère les propositions de l’opposition pour les vider, par la suite, de leur contenu », explique cette entité dans un communiqué rendu public, à l’issue de sa réunion. « Nous appelons tous les soucieux de l’avenir de l’Algérie à se regrouper autour de l’initiative de la coordination pour le bien du pays et de la Nation », ajoute-t-on dans le même communiqué.

Les membres de cette coordination se félicitent, par ailleurs, des contacts pris avec les personnalités nationales et décident de dresser une nouvelle liste des acteurs politiques à contacter. « Nous nous félicitons également des efforts de la commission politique qui s’échine sur l’élaboration d’une plateforme consensuelle pour préparer la Conférence nationale politique pour le dialogue autour de l’avenir de l’Algérie et les mécanismes de la transition démocratique. La date définitive pour l’organisation de cette conférence sera arrêtée prochainement », précise-t-on dans le même communiqué. 

Saïd Rabhi