Terrorisme en Libye et au Mali
L’Espagne s’en mêle
La prudence adoptée par les Etats-Unis vis-à -vis de la crise en Libye encourage les acteurs européens à faire preuve d’audace pour tenter une sortie de crise et faire taire les armes afin que les effets du terrorisme épargnent le sur de l’Europe.
Auteur : Hamid Salhi
L’Algérie demeure préoccupée par ce conflit qui a éclaté depuis des années à ses frontières et ne peut que coopérer afin de faire aboutir les initiatives de ses alliés dans la lutte conte le terrorisme et dont la dernière provient de l’Espagne. Son ministre des affaires étrangères, José Manuel Garcia, a eu l’idée de proposer pour le 17 septembre prochain une réunion sur la Libye avec la présence ce nombreux pays méditerranéens ce qui inclut l’Algérie.
Pour l’instant, l’appel de la Libye à une intervention militaire étrangère sur son territoire n’a pas eu d’écho te les partenaires européens préfèrent se satisfaire à un appel au cessez-le-feu.
En tout cas cet appel à l’intervention des forces étrangères n’est pas bien vu par Alger qui doit déjà s’accommoder de la présence militaire française au Mali autre pays frontalier en proie à un conflit suite à l’implantation de groupes terroristes.
La sécurité en Afrique du Nord et au Sahel suscite déjà un climat de compétition entre l’Algérie et la France et elle voudrait bien faire l’économe de la présence d’autres forces étrangères à ses frontières à l’est.
L’Algérie se consacre actuellement à la préparation d’une réunion sur le Mali comme elle l’a déjà fait à propos de la Libye.
Mais pour protéger ses frontières, elle a aussi besoin de renseignements, d’équipement et d’entrainement de ses forces ainsi que d’un soutien logistique et de formation qu’elle cherche auprès de ses alliés.
Mais cette manière d’agir risque de faire grincer quelques dents. Il pourrait y avoir apparition d’un point de vue selon lequel il n'appartient pas à la France ni à d’autres alliés comme les Etats-Unis d’Amérique  de penser ni le format, ni l'organisation de l’armée pour dénonçant ses agissements car assimilés à un soutien du régime.
En tout cas cette implication de l’Espagne en Libye après celle de la France en Libye ne fait que conforter la position sur ces deux conflits.
Les pays européens se réservent toujours le droit de garder la surveillance des pays du sud de la Méditerranée de peur d’exportation du terrorisme sur leurs territoires en espérant que l’Algérie puisse déployer des efforts pour atteindre cet objectif.
