La route nationale 26 est restée coupée à la circulation pour la troisième journée consécutive, à la faveur d’une manifestation de rue initiée par les habitants du village Aftis, de la commune de Boudjellil. Ces derniers ne parviennent toujours pas à la satisfaction de leurs doléances exprimées depuis une semaine maintenant.

Après avoir fermé en vain le siège communale pendant quatre jours, les villageois occupe encore ce matin  la route nationale 26 qui travers la vallée de la Soummam. Le blocus dure depuis trois jours. Aucun déplacement n’est possible sur cet important axe routier qui relie la capitale à la wilaya de Bejaia.

Les usagers endurent sans qu’aucune partie n’intervienne. Comme chaque jour, certains sont contraints de faire de longs détours pour rejoindre Bejaia ou Alger.

D’autres prennent leur mal en patience et attendent la fin de journée lorsque les manifestants prennent enfin congé Revêtement de l’accès principal menant au village, réalisation d’un réseau de voirie, éclairage public, raccordement au réseau de  gaz de naturel, renforcement du réseau d’eau potable et son renouvellement, ouverture des pistes, réalisation d’abribus, renforcement du réseau d’électricité pour mettre fin aux coupures et chutes récurrentes de courant, réalisation d’un réseau téléphonique, un stade, des lieux de loisirs pour les jeunes, autant de revendications mises en avant par les mécontents dont l’action a provoqué des désagréments et la colère des usagers qui en pâtissent sérieusement de cette situation sans en être à l’origine. Même les SOS lancées à l’endroit des autorités n’ont pas eu d’échos.

Au chef lieu de la wilaya,  la fédération Adhras, regroupant pas moins de 14 villages de la commune de Toudja, sont venus ce matin devant le siège de la wilaya pour alerter les autorités sur la situation qu’ils endurent au quotidien.

Pas de réseau d’assainissement, encore moins celui d’eau potable, de gaz et de téléphone, aucune sécurité. Tighremt, Oued As offrent à leurs visiteurs saisonniers un état d'insalubrité total, un climat d'insécurité en vigueur, un squat du foncier sans scrupule. Aux abords de la RN 24, qui est dans un état piteux, des bâtisses poussent comme des champignons et sans aucun respect des règles urbanistiques.

Aucune des deux manifestations n’a trouvé d’échos à l’heure où nous mettons sous presse.