Selon les indictions fournies par Hassan Boudoukha, directeur général de l’Institut national de médecine vétérinaire, la dernière wilaya à avoir été touchée par l’épizootie dimanche dernier a été celle de Tiaret.

Jusqu’à présent les services vétérinaires n’ont pas fructifié leurs efforts pour isoler les foyers de cette maladie et même à Mostaganem, il y a une attente des résultats des analyses en laboratoire.

Les autorités du pays ont toujours soutenu que le programme d’urgence tracé par le ministère de l’Agriculture et du Développement agricole pour empêcher la propagation de la maladie a été efficace et que c’est le comportement des intermédiaires qui ont introduit des taurillons à partir de la Tunisie qui est blâmable.

 

750.000 vaches vaccinées

 

Grâce à ce plan dans les wilayas frontalières de la Tunisie, l’Institut a effectué plus de 4.000 analyses sur des échantillons sanguins de bovins, d’ovins et de caprins dans la période allant du 25 avril au 24 juillet 2014.

Lors de cette période, 750.000 vaches ont été vaccinées et 15.000 prospectus ont été distribués aux agriculteurs t dans les services publics dans toutes les wilayas.

L’Institut effectue chaque semaine 50 prélèvements sur des vaches et des taurillons d’engraissement pour être analysés en laboratoire et s’assurer de leur état de santé et détecter d’éventuelles infections par l’épizootie.

Les laboratoires régionaux sous tutelle de l’Institut ont distribué des produits d’hygiène dans toutes les inspections vétérinaires des wilayas afin de désinfecter les régions entourant les foyers de la maladie et des tenues de protection ont été livrées pour empêcher la propagation de la maladie en dehors des exploitations atteintes.

 

240.000 doses pour 1,6 millions vaches et taurillons

 

Le responsable de l’Institut a précisé que 248.000 doses de vaccin ont été réceptionnées au 13 août dernier alors que d’autres quantités ont été réceptionnées le 19 août dernier.

Le même responsable souligne que les services de l’Institut ont pu procéder à la vaccination de plus de 1,6 million de vaches et de taurillons avant de la propagation de la maladie, minimisant l’impact de cette dernière au vu de l’importance du cheptel estimé à deux millions de bovins.