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Ghaza, Irak, Libye…

Un piège qui se referme


23 Août 2014 | 15:27
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La guerre a repris à Ghaza avec la même intensité et la même atrocité. Depuis mardi les raids israéliens ne s’arrêtent plus. Par mer, terre et air des tonnes de bombes se déversent sur la Bande de Ghaza faisant encore plus de victimes, civiles pour la plupart.


Auteur : Amina Hakem


Depuis le début des hostilités en juillet dernier ce sont ainsi plus de 2900 palestiniens qui ont été tués par les soldats du Tsahal. Un lourd tribut humain qui n’a pas ému  plus que cela les parrains du processus de paix qui se sont totalement alignés sur les thèses israéliennes. Mais  leur émotion était des plus fortes hier lorsqu’un enfant israélien a été tué par le tir d’une roquette lancée depuis Ghaza.

Grande émotion donc et une salve de menaces et de cris de vengeance pour ce qui, brusquement, est qualifié de crime. Pourtant dans le camp palestinien le quart des tués par les raids israéliens ce sont des enfants. C’est à dire que depuis juillet ce sont plus de 500 enfants palestiniens qui ont été tués par les sionistes. Et là, l’émotion était toute relative presqu’inexistante. La vie d’un Arabe, il est vrai, n’a jamais pesé lourd aux yeux de ces grandes démocraties auxquelles nous voudrons tant ressembler, mais qui ne nous ont jamais porté dans leur cœur.

Ces mêmes démocraties qui ont créé des bêtes hideuses sorties de nos entrailles et qui ont commis les plus atroces crimes sur terre au nom d’une religion qu’ils utilisent juste pour frapper et détruire  ce qui reste encore debout dans ce monde arabe. L’islam, religion de tolérance par excellence, a été ainsi instrumentalisé par des hordes sanguinaires fabriquées dans les laboratoires occidentaux pour frapper et nuire à la vraie résistance comme c’est aujourd’hui le cas à Ghaza.

Un complot tentaculaire et impénétrable dont on ignore sur quel horreur il va déboucher. Les événements s’enchainent à une vitesse telle que le temps de l’analyse devient quasiment impossible. Nous sommes tous entrainés par la furie du tourbillon des événements tragiques qui se déroulent chaque jour sous nos yeux et perdons le sens de l’analyse jusqu’à être pris nous-mêmes pris dans ce piège qui est entrain de dévorer le monde arabe.



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