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Adieu Albert, que ta mort ne reste pas impunie !


24 Août 2014 | 09:22
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C’est avec une énorme tristesse qu’est parvenue cette terrible nouvelle. Albert Ebossé (25 ans) est mort victime de jets de projectiles d’êtres barbares qui n’ont pas leur place dans un stade de football.


Auteur : salim hamidouche


En égalisant à la 24’ sur pénalty, Albert Dominique Ebossé Bodjongo Dika ne pensait sans doute pas qu’il s’agissait là du dernier but de sa carrière mais plus grave encore qu’il était en train de vivre tout simplement les derniers moments de sa vie.

 Âgé de 25 ans, le jeune camerounais, qui avait encore toute la vie devant lui, a vu sa passion, le football, être tout simplement la cause de sa mort. Amoureux du maillot qu’il portait et reconnaissant envers la JSK de lui avoir ouvert les portes du succès, le lion indomptable aura payé sa fidélité au club kabyle très chère ; au prix fort. Lui qui, pourtant, ne manquait pas de convoitises à l’intersaison mais qui a préféré rester dans sa ‘’deuxième famille’’ comme il le disait lui-même.

Meilleur buteur du championnat la saison écoulée, Albert, qui n’est plus là aujourd’hui à l’’heure où rédigeons ces lignes avec le cœur gros plein de tristesse et de rage, espérait vivre avec ‘’sa’’ JSK une belle saison et découvrir la Ligue des champions d’Afrique, compétition à laquelle prendra part le club au printemps prochain.

Plus que ce rêve, cet adorable jeune joueur, toujours souriant, respectueux et de bonne humeur comme l’a défini sur l’ENTV son ancien entraineur Azzedine Aït Djoudi quelques minutes après avoir entendu la tragique nouvelle ne refoulera plus jamais une pelouse, il ne pourra pas voir ses enfants grandir la faute à un abruti sans foie ni loin qui ce soir dormira chez lui tranquillement.

Ainsi donc, une nouvelle fois, notre pays fera la une des journaux par un énième fait divers gravissime mais pour la famille du défunt, à laquelle toute la rédaction de Yagool présente ses sincères condoléances, c’est un être cher qu’elle a perdu ce soir et les mots ne suffiront jamais pour guérir une douleur qui restera pour toujours.

En un instant, la vie de cet ange s’est arrêtée mais comme on dit au Cameroun : « Un lion ne meurt pas, il dort »

 



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