Trois policiers, exerçant dans la 17e sureté urbaine, ont été écroués hier. Ils sont poursuivis de corruption et de divulgation de secret professionnel en informant un trafiquant de drogue d’une opération le concernant.

Cette mesure a été décidée par le procureur près le tribunal d’Oran après avoir examiné le solide dossier accablant les trois mis en cause. 

Tout a commencé la semaine passée lors que les policiers de la 17e sureté urbaine ont échoué dans une opération de perquisition qu’ils ont menée dans un domicile appartenant à un trafiquant en sa possession une quantité importante de drogue. 

Tout déçus, les enquêteurs sont rentrés mains vides à l’issue de leur offensive qu’ils ont effectuée dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants. Aucune trace de drogue n’a été retrouvée dans l’habitation visitée, l’opération a donc échoué tant que le baron a pris toutes ses dispositions quant à évacuer sa «marchandise». 

Cet échec a aussitôt laissé planer le climat de doute et de suspicion dans les rangs des enquêteurs et autres policiers. D’autant que toutes les informations qu’ils détenaient confirmaient que le baron serait arrêté en flagrant délit de possession de drogue destinée à la commercialisation. 

L’enquête interne ouverte, elle a été révélatrice de la complicité avérée des trois policiers mis en cause en alertant leur «protégé».