Cette interdiction s’inscrit dans le cadre du dispositif mis en place portant sur la protection du consommateur contre une éventuelle maladie pouvant surgir par la fièvre aphteuse. 

Une brigade de contrôle est à même mise en place, celle-ci se charge du suivi du degré de l’application de la mesure. Tout contrevenant est passible de lourde sanctions allant jusqu’à la prononciation de fermeture de son commerce. 

Cette solution, certes provisoire, ne sera pas sans incidences directes sur les éleveurs et la filière laitière d’Oran connue pour sa production d’environs 100 000 litres de lait/jour. 

Que fera t-on de ces milliers de litres de lait qu’on produit quotidiennement ? s’est demandé un éleveur spécialisé dans la production du lait. Ce n’est pas tout. A Oran, le déficit en la matière est de visu constatable depuis plus la vente de la plus grande unité de production d’Oran à savoir la Centrale du Lait d’Oran, la CLO. 

Cela se passe pendant que la campagne de vaccination se poursuit un peu partout dans les quatre coins du pays. Dans la wilaya de Saida, la vaccination devant toucher quelque 13.000 bovins sera lancée dès septembre prochain. 

Pour cette mission 30 vétérinaires sont mobilisés. La région la plus exposée à cette maladie est celle d’Aïn Sekhouna, situé à 90 kms du chef lieu de wilaya et limitrophe à la région de Tiaret. Un foyer de cette zoonose a été découvert. 

Dans cette région, les services vétérinaires ont reçu dernièrement 2.000 doses de vaccin ayant permis de vacciner 2.000 têtes bovines. D’autre part, 10 équipes de vétérinaires sillonnent actuellement cinq zones frontalières pour entreprendre des vaccinations de rattrapage du cheptel des communes d’Aïn Sekhouna, Moulay Larbi, Sidi M’hamed, Ouled Brahim et Sidi Boubekeur. 

A Laghouat, plus de 2 800 tètes ovines ont été vaccinées alors que son cheptel concerné est estimé à quelques 9000 tètes.