Le ministre qatari, Kahled Attiah, a cru nécessaire de démentir tout lien avec l’organisation d’El Baghdadi. Le Qatar se démarque de tous les groupes terroristes y compris l’Etat Islamique. Et va encore plus loin pour prouver sa bonne foi en  condamnant l’exécution du journaliste américain James Foley par les forces de Daech. Un acte qu’il a qualifié  de barbare. Une première pour cet Etat du golfe qui a encouragé et aidé ouvertement les plus extrémistes des islamistes en Libye ou au Yémen et en Syrie.

Et puis le Qatar réalise que la terre est en train de se dérober de sous ses pieds. Les Américains furieux de l’exécution de leur ressortissant James Foley, ne veulent plus faire dans la dentelle et laissent de coté les grandes manœuvres géostratégiques pour en finir avec l’EI. Et ils ne voient plus d’inconvénient que l’Iran, leur ennemi juré dans la région participe à cette guerre. En effet Téhéran a confirmé que ses avions, sur demande de Baghdad,  bombardent les positions des djihadistes.

Plus encore, et ceci était totalement inimaginable, il ya quelques semaines de cela, les mêmes Américains ne voient aucun inconvénient à lancer des raids aérien sur le sol syrien pour briser ce mouvement terroriste, quitte à porter un soutien inespéré pour le régime de Bashar el Assad qui bute sur l’extraordinaire puissance de feu de l’organisation d’el Baghdadi.

L’Iran qui se met au coté des Américains et ces derniers qui portent secours au régime de Damas. Deux nouvelles donnes qui mette Doha totalement hors course et la prive dans le futur de tout role majeur dans les grands bouleversements que commencent à connaitre cette région sous tension permanente. 

Les émirs du Qatar ont réellement de quoi paniquer. Leur existence même est sérieusement menacée surtout que leurs ennemis ne manquent pas à commencer par leurs grands frères les Saoudiens qui ont bien des comptes à régler avec les prétentieux et arrogants maitres de Doha.