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Un algérien décède au cours de son expulsion de France

L’Elysée promet une enquête


25 Août 2014 | 13:28
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Le mort dans des circonstances non encore élucidée de l’algérien Abdelhak Goradia, 51 ans, continue de susciter des réactions officielles à Alger et à Paris. A la demande des autorités algériennes d’avoir « des informations officielles et précises » sur cette affaire du décès de se ressortissant algérien en cours d’expulsion de France, le gouvernement français réagit. Dans une déclaration diffusée par l’agence de presse AFP, l’exécutif français réaffirme sa « très ferme volonté que toute la lumière soit faite sur ce décès.


Auteur : Saïd Rabah


 « Le ministère de l’Intérieur partage avec la famille de la victime et les autorités algériennes la très ferme volonté que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès dramatique », précise le gouvernement français. Ce ressortissant algérien de 51 ans, Abdelhak Goradia, qui devait être placé dans un avion jeudi à l’aéroport parisien de Roissy pour être expulsé de France, est mort dans des circonstances encore non élucidées à son arrivée à l’aéroport.  

La police française a d’abord précisé, vendredi à l’AFP, qu’il avait « fait un malaise dans le fourgon » qui le transportait à Roissy et était « mort d’une crise cardiaque, malgré les secours prodigués ». Une affirmation qui a vite été démentie. Selon les premiers résultats de l’autopsie révélés samedi par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête, « la mort a été provoquée par une asphyxie due à une régurgitation gastrique ».  

« Le ministère de l’Intérieur et la Direction générale de la police nationale n’ont, à aucun moment, privilégié une quelconque thèse pour expliquer la mort », ajoute encore le ministère française de l’intérieur. « C’est à la justice, et à elle seule, qu’il appartient de déterminer l’origine de ce décès », indique encore ce ministère, rappelant que les enquêteurs de la « police des polices » s’étaient rendus sur place « dans l’heure qui a suivi le décès » pour « débuter les investigations nécessaires à l'établissement de la vérité ». 

 

« L’Algérie suit de très près l’affaires »     

 

Dans une déclaration à l’APS, le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif affirme que l’Algérie suit de très près l'affaire a instruit son ambassade et ses consulats de la région parisienne à l’effet de recueillir les informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès. 

« Dès l’information du décès d’un ressortissant algérien, le ministère des Affaires étrangères qui suit de très près cette affaire, a immédiatement instruit l’ambassade d’Algérie à Paris, ainsi que les consulats de la région  parisienne, à l’effet de recueillir les informations officielles et précises sur les circonstances de ce décès et sur l’identité exacte de ce citoyen, et d’engager, dans le cadre de la mission de protection consulaire, toutes les  démarches que requiert ce genre de situation », explique-t-il.



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