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Plages sales, fermetures de routes et de sièges de mairies…

Un mois d’aout anarchique à Bejaia


25 Août 2014 | 13:33
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Le mois d’aout qui s’achève n’aura pas été seulement celui de la villégiature. Les visiteurs qui avaient chois Bejaia pour leur détente estivale ont subi des inconséquences qu’ils n’ont jamais souhaité


Auteur : Salim S.


Devant l'absence et l’incompétence des autorités de l'état et l'incivisme des citoyens et des visiteurs, une totale anarchie a régné et règne encore à Bejaia. Pour cette année elle aura atteint des proportions incommensurables. Des trottoirs squattés, des ordures dans chaque coin de rue, des plages sales et mal entretenues, des parkings -soit- disant gardés- implantés après chaque arrêt avec obligation de payer sinon le véhicule part en éclat, des fermetures de routes et de sièges de mairies d'une manière permanente... voilà le tableau, qui ne peut mieux résumer la situation à Bejaia.

 La déliquescence n’est pas propre à la capitale des Hammadites. Même les autres contrées de la wilaya sont touchées de plein fouet par des manquements qui, si les responsables en charge du quotidien citoyen, était à la hauteur, ne seraient jamais arrivés.

Que l’on juge ! Une route nationale a été fermée sic jours durant et personnes n’a bougé du doigt. Il ne se passe pas un jour sans que l’on fasse état d’une action souvent Musclée, des habitants en quête d’un minimum de survie. Hier et avant-hier encore, les habitants de la région d’Ait Melloul, dans la commune de Tichy, ont procédé à la fermeture des portails menant aux sièges de la daïra, de la mairie et de la recette des impôts.

Selon eux, les robinets de leurs foyers sont à sec depuis plus d’une quinzaine de jours. Las d’attendre que leur doléance soit prise en charge, les protestataires ont opté pour la fermeture des sièges de la mairie et de la daïra, « seule action de protestation qui rapporte », soulignera l’un des habitants.

Révoltés et exaspérés par les promesses non tenues des autorités locales quant à la prise en charge de leur doléance, exprimées à maintes reprises d’une manière pacifique, des dizaines d’habitants de la localité de Tayma, relevant de la commune de Oued Ghir, ont procédé, dès les premières heures de la matinée d’hier, à la fermeture du siège de leur mairie pour dénoncer cette fuite en avant des responsables locaux et exiger par la même le règlement de leur problème.

Ces riverains réclament essentiellement le raccordement de leurs habitations au réseau électrique. Selon l’un des protestataires, une centaine de foyers sont encore non raccordés au réseau électricité et recourent à des moyens traditionnels pour avoir un peu de lumière à même d’éclairer leur vie.

Où va notre région?, s’interrogeait ce matin un habitant de la cité Nacéria, jadis propre. La responsabilité est partagée. Le temps passe vite. Un remède doit être prescrit rapidement à cette épidémie qui risque de faire un ravage dans un proche avenir.



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