A Tizi-Ouzou, à la   consternation, à l’émoi et à la colère suscitée par la mort tragique d’un joueur qui bénéficie de l’estime populaire par seulement par sa virtuosité de footballeur mais par ses qualités humaines, à l’issue d’un match de football, succède l’incompréhension et des interrogations : pourquoi et comment ce geste irréparable est-il arrivé, la violence dans les stades sont un phénomène, inexcusable et condamnable.

 Aujourd’hui, les kiosques à journaux ont connu un grand monde des citoyens curieux d’en savoir plus sur ce qui venait d’arriver la veille. Dans les cafés et même sur les réseaux sociaux est le sujet était sur toutes les lèvres et enflammait les discussions. 

 Les abords de la morgue du CHU  de Tizi-Ouzou où le wali de Tizi-Ouzou accompagné de certains de ses collaborateurs s’est  rendu juste après l’annonce de la triste nouvelle,  dès le transfert de la dépouille d’Albert  et, ce, jusqu’à une heure avancée de la nuit.

  

« Il a fini pâr devenir Kabyle »

 

 Aujourd’hui , des centaines de supporters ont afflué de nombreuses localités de la wilaya vers le même endroit, l’esplanade qui fait face à la morgue de l’établissement hospitalier est devenu le lieu de convergence et de rassemblement des supporters et de citoyens venus aux nouvelles et surtout pour rendre un ultime hommage au joueur camerounais dont on dit qu’il a su s’intégrer et se faire accepter par son entourage .  «Il a fini par devenir kabyle », disait un jeune supporter de la JSK .

 Les  chaines  de télévisions privées  qui étaient aussi nombreuses à venir couvrir l’événement.

 Le ballet des supporters n’a pas cessé, jusqu’à l’ultime minute où la dépouille de la victime devait être transférée à l’hôpital  militaire de Ain Naâdja d’Alger d’où il sera transféré vers, Douala, la capitale camerounaise.  

 Une enquête policière est ouverte pour déterminer qui est derrière cet homicide, premier de son genre dans les anales footballistique algérien.

 

 

 

Un groupe de voyous  impose son diktat

 

 

Le commun des supporters n’a pas manqué de brocarder la violence qui a fini par s’imposer comme un quasi rituel au niveau du stade de Tizi-Ouzou où les matches disputés par la JSK ont fini par devenir la hantise des organisateurs, des services de sécurité et des véritables aficionados et véritables amoureux du football.

 

L’écrasante majorité de ces derniers ont du mettre un bémol à leur passion de voir un match et de suivre leur équipe favorite lorsqu’elle se produit au stade du premier novembre. L’endroit  est devenu l’otage d’une poignée de voyous qui imposent leur dictat et pourrissent la vie aux véritables amoureux d du beau football et de la JSK.

 

Des bandes de voyous profiteront de la situation pour s’introduire dans les locaux de la DJS et même dans le domicile du DJS, situé sur place et saccagé et même le fils de M Iltache  a été même traumatisé.  Quant à Moh Cherif Hannachi dira « il faut que chacun assume sa responsabilités.

 

Les gens qui témoins de ce meurtre  doivent intervenir et dénoncer l’auteur et procédé à son arrestation. Ebossé, «  je le considéré comme mon fils et c’était un bon joueur. La JSK ainsi que sa famille vient de perdre un fils », conclut-il