Bien sur le Hamas comme Israël revendiquent chacun la victoire. Pour l’organisation de Khaled Machaal ce cessez-le feu permanent est une « victoire pour la résistance. Israël, lui, avance que les principaux objectifs de cette campagne ont été atteints. Reste alors le bilan. Un bilan effroyable et horrible pour les populations civiles palestinienne, puisque plus de deux milles personnes sont mortes, dont la moitié sont des enfants. Une boucherie qui ne laisse aucun doute sur la barbarie de l’Etat sioniste qui se targue encore d’être le seul pays démocratique dans la région, mais qui reste néanmoins un Etat voyou et sanguinaire comme l’histoire n’en a jamais connu.

Ces cinquante jours de terreur subie par les civils palestiniens feront désormais partie des pages les plus noires de l’histoire de l’humanité. Ils auront aussi renseigné sur le caractère raciste et violent de cet Etat créé de toutes pièces au lendemain de la deuxième guerre mondiale. Mais plus encore la leçon qui doit être retenue après ce massacre sans précédent c’est l’impunité totale dont bénéficie Israël, qui à aucun moment n’a été condamné par une quelconque organisation internationale, en premier desquelles vient malheureusement l’ONU, incapable de sortir avec une seule condamnation, même timide, face aux exactions sionistes.

L’autre leçon à retenir,  peut être la plus importante, concerne directement les pays arabes, en particulier ceux qui se targuaient ou se croyaient les plus fidèles alliés de l’Occident et surtout des Etats unis d’Amérique qui ont subitement découvert et compris qu’ils ne pesaient absolument rien dans les relations américaines qui ne les voient que comme des pions, bons à exécuter les sales besognes en contre partie de la protection américaine contre leur propre peuple et la survie de leurs régimes corrompus.