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Le dialogue intermalien, unique espoir pour les réfugiés


28 Août 2014 | 15:10
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Le retour à la paix au Mali aura des répercussions sur la stabilité et la sécurité des frontières sud de l’Algérie qui aura le mérite également de mettre fin un drame humain illustré par la catastrophe vécue par les réfugiés qui ont fui leur pays pour s’installer dans des Etats limitrophes.


Auteur : Hamid Salhi


Même s’ils ne sont que 1.500 en Algérie, leur nombre est beaucoup plus important dans les autres pays.  D'après les dernières statiques, plus de 140.000 réfugiés maliens se trouvent dans les pays voisins, dont 53.969 en Mauritanie, 51.350 au Niger et 33.025 au Burkina Faso.

Malgré les violences, certains citoyens sont rentrés chez eux. Jusqu'au mois de juillet, le gouvernement malien a enregistré plus de 31.800 Maliens revenus au pays sans compter quelque 126.200 personnes déplacées internes.

L’Algérie a toujours son lot de réfugiés depuis les années 1970 avec le conflit sahraoui et la gestion de ces masses n’est pas toujours facile surtout que c’est toujours lié à l’expression d’une crise dans le voisinage comme avec le problème libyen. Ces réfugiés e trouvent sous le regard des organisations internationales des droits de l’homme qui pourraient critiquer l’Algérie pour des problèmes qui ne trouvent pas naissance ans son territoire. Les organisations onusiennes sont aussi à cheval sur les principes en ce qui concerne les réfugiés à cause des coûts de leur prise en charge dont une partie est assurée par le pays hôte.

D’ailleurs, le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), António Guterres, s'est rendu récemment à Tombouctou, dans le nord du Mali, pour s'informer des conditions de vie des réfugies retournés dans leur zone. Il avait alors souligné l'importance de la paix pour le retour des réfugiés maliens. Paix qui sera encore discutée la semaine prochaine à Alger.

D'après M. Guterres, les réfugiés maliens qu'il a rencontrés en Mauritanie, au Burkina Faso et au Niger, ont déclaré qu'ils souhaitent revenir au Mali. Pour ce faire, il faut trois conditions, la première étant la paix, a-t-il dit. Il a même exprimé son désir de voir aboutir le processus de paix, « entamé en Algérie, à un résultat positif afin que la paix puisse être rétablie ».  

Pour lui, l'objectif du HCR est d'appuyer le processus de paix, de contribuer au rétablissement de l'Etat, de la sécurité, afin qu'ils puissent retourner dans un futur qui n'est pas très lointain.

Les réfugiés ont aussi parlé de la sécurité et le bon accueil, à savoir avoir accès aux services sociaux de base (éducation, santé), à la terre et aux bétails, a ajouté M. Guterres. Selon lui, la satisfaction de ces conditions est une obligation pour le gouvernement, le système des Nations Unies et le HCR.

C’est pour cela aussi que l’Algérie espère que le retour à la paix soit accompagné d’une aide au développement.



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