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Selon des sources sécuritaires tunisiennes

Plan d’assassinat de deux chefs de partis avorté


28 Août 2014 | 15:12
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Les services de sécurité tunisiennes sont parvenues récemment à avorter deux plans d’assassinat visant le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammemi à son domicile et le président de Nidaa Tounès, Béji Caied Essebsi. L’information a été divulguée hier et relayé par la radio Mosaïque FM.


Auteur : De notre correspondant à Tunis Nacer O.


Les détails de ces plans macabres qui auraient torpillé le processus de transition démocratiques, ont été fournies par cette radio en citant des sources sécuritaires fiables.

Cependant, deux individus de nationalité libyenne ont été interpellés dans le cadre de cette affaire.  Ils ont été chargés d’exécuter ce plan et ce en s’appuyant sur des révélations de la brigade anti-terroriste.

Selon Mosaique Fm, les agents de la garde de Hamma Hammemi ont remarqué la présence d’une voiture suspecte au bas de la résidence du porte-parole du Front populaire.

Pris d’assaut par la garde, les deux individus ont pris la fuite. Il s’est avéré par la suite que la voiture portait une fausse plaque d’immatriculation appartenant à une « isuzu ». Les unités sécuritaires ont resserré l’étau sur les deux individus. Ils sont passés aux aveux.

Le porte-parole du Front populaire a d’ores et déjà fait l’objet de menaces de mort. Rappelons qu’en mars dernier, la présidence de la République avait mis en garde Hamma Hammemi contre un plan d’assassinat. Il avait alors été interdit de quitter son domicile pour rejoindre la ville de Hammamet.

Quant aux menaces pesant sur le président de Nidaa Tounès, la présidence du gouvernement a fait savoir que de sérieuses menaces de mort pèsent sur Béji Caied Essebsi. Deux voitures hautement équipées et anti-balles ont été assignées à sa protection.

Rappelons que le président de Nidaa Tounès a reçu un don des Emirats Arabes Unies de deux voitures blindées sur fond de ces menaces.

Le président de Nidaa Tounès a vraisemblablement été averti la semaine dernière d’un plan le visant. Il a été prié de changer son domicile. A cet égard, des sources sécuritaires ont affirmé qu’une voiture piégée aurait ciblé son convoi près de son domicile ou du siège de son parti.

Dans le même sillage, le conseil ministériel qui s’est réuni, hier, a décidé de placer trois zones frontalières sous un commandement conjoint des forces de sureté, de la garde nationale et de l’armée.

Le conseil a également mis en garde contre les menaces terroristes appelant les trois corps sécuritaires à plus de vigilance et ce malgré l’amélioration des conditions sécuritaires dans le pays.



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