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Investissement dans les ressources humaines

Après l’article 67 bis, le code de travail


30 Août 2014 | 14:22
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Le programme quinquennal et la loi de finances ne sont pas les seuls sujets qui vont accaparer l’attention des partenaires sociaux lors de la rentrée sociale car il y a aussi le code de travail qui sera à l’honneur après des années d’attente.


Auteur : Hamid Salhi


Le code est le second point du front social auquel s’attaqueront les partenaires sociaux après l’annonce de la suppression de l’article 87 bis.

Ainsi le patronat n’aura pas seulement à commenter le programme quinquennal annoncé la semaine dernière mais compte aussi  effectuer sa rentrée en mettant l’accent sur les sujets d’actualité sociale.

Parmi les organisations patronales qui ont affiché leurs intentions figure le Cercle d'Action et de Réflexion autour de l'entreprise, CARE, aspirant mener un programme de rencontres pour susciter et stimuler le débat autour de l'entreprise et de l'économie en général. La rencontre à laquelle il invite se tiendra le 7 septembre à Alger et aura pour thème : Pour un droit du travail inclusif. La rencontre aura lieu avec le soutien de Délégation de l’Union Européenne en Algérie et sera organisée dans son nouveau format « Les Matinales de CARE ».

Avant même la tenue de la rencontre Slim Othmani, président de CARE plante le décor en s’interrogeant sur la nécessité de réformer le droit des relations de travail.

Il indique dans une présentation de la rencontre que de par le monde et depuis plusieurs années, la tendance globale est à l’introduction de plus de flexibilité dans les relations de travail.

Il indique que pour les entreprises, cette évolution est motivée par la volonté d’améliorer leur compétitivité pour mieux s’adapter aux conditions du marché et à la conjoncture économique.

Pour les Etats, il s’agit principalement, selon lui, de lutter contre un chômage persistant induit par un ralentissement de la croissance et par la crise économique.

Il pense qu’en Algérie, le phénomène du chômage est aggravé par l’importance du secteur informel qui emploie une force de travail très nombreuse sans protections sociales et dans des conditions de précarité inacceptables.

Il ajoute que par ces réflexions, CARE propose un débat sur la nécessité de réformer le droit des relations de travail car en plus d’améliorer les conditions de compétitivité des entreprises en agissant sur l’emploi et le recrutement, l’introduction de plus de flexibilité à travers de nouvelles formes de relations de travail permettra d’extirper, de la sphère du travail informel, ces milliers de travailleur au noir vers la sphère formelle avec une protection sociale adaptée.

Pour animer le débat, CARE invite deux spécialistes à savoir Mahrez Aït Belkacem, consultant en entreprise et Karim Tamir ancien directeur d’un Cabinet Conseil en Ressources Humaines et  membres de CARE.



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