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Conséquence de la suppression de l’article 87 bis

L’inflation sera-telle de retour ?


31 Août 2014 | 14:22
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La décision du président de la République de proposer l’abrogation de l’article 87 bis de la loi sur les relations de travail ne fait pas l’unanimité à cause des risques d’inflation qu’elle fait courir à l’économie.


Auteur : Hamid Salhi


Ce dimanche, le chercheur en économie, M’hamed Hamidouche, et le président de la confédération générale des entreprises algériennes, Habib Yousfi, ont montré leurs craintes sur le risque d’augmentation de l’inflation en Algérie qui oscille déjà entre 3% et 4% par an. Le député du FLN, Mohamed Hadouche, s’est joint à ce concert.

La rencontre organisée par l’Union générale des commerçants et des artisans algériens en présence des membres du patronat, des députés et des économistes s’est transformée en mis en garde contre les risques de l’inflation

Yousfi a fait référence à la mise en garde des économiques contre les risques d’inflation mais malgré ces indications, il a souligné qu’il a une appréciation différente des économistes à propos de l’inflation.

Selon lui il est inévitable d’augmenter les salaires car cela est inclus dans une stratégie de développement en insistant sur la nécessité d’augmenter la production et la productivité.

Yousfi ajoute qu’une tripartite sera organisée en septembre prochain pour prendre des mesures sur les modalités pratiques d’application de la décision. M’hamed Hamidouche va même jusqu’à indiquer que l’administration va prendre des subterfuges pour ne pas appliquer les décisions induites par la suppression de cet article pour ne pas entrer dans la spirale de l’inflation.

Même Mohamed Hadouche en est conscient que si l’on augmente les salaires sans augmenter la production et la productivité, on va s’orienter vers l’inflation car il y a toujours une économie de rente en Algérie étant donné que la majorité de nos revenus proviennent des hydrocarbures.

Mais M’hamed Hamidouche, les retombées de la décision du président de la République de supprimer l’article 87 bis pose la question de savoir quelles en seront les conséquences et appelle a en évaluer les retombées financières sur le budget et de définir la contrepartie.

Il a indiqué que la désignation du SNMG était conditionné par certaines contraintes dans les années 1990 et qu’en 2014, il y a nécessité d’effectuer des changements.

Mais il regrette qu’actuellement il n’y ait pas d’étude ni de notes de conjonctures trimestrielles ou semestrielles afin de prendre des décisions rationnelles en économie pour connaître les différents modèles en présence et étudier l’impact de chacun d’entre eux.



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