Sandro Ramirez né en 1995 n’aurait sans doute jamais rêvé d’un aussi joli baptême de feu pour son premier match avec l’équipe première du Barça. Un autre produit de la Cantera du Barca s’illustre donc de nouveau. Munir El Haddadi n'est pas dans son assiette? Pas de problème, Luis Enrique jette dans la mêlée le jeune Ramirez et le garçon profite d’une offrande du redevenu génial Messi pour inscrire l’unique but du match face à une excellente formation de Villarreal et qui plus est sur la pelouse de cette dernière ou il n’ait jamais facile de s’imposer. Sandro Ramirez aura sans doute sa carte à jouer cette année, d’autant qu’il s’agit là du seul véritable attaquant axial de formation de l’actuel effectif du Barça.

Le jour où Lucho récupère Neymar (Dont l’impact sur le match s’est avéré positif après son entrée en cours de partie). Le FC Barcelone remporte sa deuxième victoire en autant de matches et confirme les signes positifs montrés la semaine passée pour ses grands débuts en Liga. En attendant le retour sur les terrains du phénomène Luis Suàrez, les catalans ont de quoi avoir le sourire car s’imposer au Madrigal ne sera pas donné à tout le monde.

 

Le film du match :

Barcelone se présente sur la pelouse avec la bonne attitude, transcendé par un Leo Messi de retour à son meilleur niveau et pas très loin du joueur qui a remporté quatre ballons d’or de suite. C’est d’ailleurs la Pulga qui teste en premier les reflexes du gardien asturien Sergio Asenjo, probablement, l’un des principaux protagonistes du match avec une interminable série d’arrêts. Le portier de Villarreal parvient même à dévier le ballon sur son poteau suite à un coup franc botté magistralement par Messi avant que ce dernier ne finisse sa course en corner. Pedro, pas dans un grand jour tente également sa chance en première mi-temps, mais son tir du gauche est repoussé par un prodigieux Asenjo. Villarreal n’est pas en reste et se montre à son tour dangereux par l’intermédiaire l'ancien Napolitain Victor Ruiz mais sa tentative maladroite du genou finit sa course hors du care des buts de Bravo.

La deuxièmepériode se joue à un rythme extrêmement élevé et ne connait pas la moindrepause; le Barça se fait rapidement très peur avec Mathieuqui est tout proche de tromper son propre portiermaisfort heureusement pour le Français, c’est une fois de plus le montant qui joue le rôle ‘’d’allier’’ des catalans. Neymarremplace un décevantMuniret son entrée en jeu revitalisel'attaqueculè, maisl'équipedeLuisEnriquerisquetoutefois encore de frôler la correctionnelle avec cette tentative de Pinaqui touche le poteau avant de finir sa course en sortie de buts. Entre occasions ratées et poteaux touchés des deux côtés, c’est finalement le jeuneSandroRamirezentré tout juste en jeu à la place d’un Pedro très décevant qui délivre les catalans en profitant d’un centre tir de sa MajestéLeo Messi, biensupplééparNeymar pour inscrire le but de la victoire et offrir aux catalans un précieux succès sur un terrain ou il est difficile de s’en sortir indemnes. Une nouvelle fois, le coaching de Luis Enrique s’est avéré gagnant.

 

L’homme du match :

Leo Messi : Sa passe sur le but devrait être "interdite". Son coup de patte est tout simplement fantastique, toujours dans le match et au cœur du jeu. Capitaine, créateur, totalement transformé par rapport à son «cousin» vu lors de la finale de la Coupe du Monde.

 

Le pire :

Munir, cette fois, lejeune prodigerate complètement son match, maisne soyons pas trop sévères, son talent est indéniable...