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Complexe gazier de Tiguentourine

Plein gaz dans 4 mois


02 Septembre 2014 | 14:17
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Auteur : Iles Sad


Le site gazier de Tiguetourine qui a été la cible d’une attaque islamiste en  janvier 2013 fonctionnera  à plein régime d’ici la fin de l’année. Outre cette information, c’est le retour du personnel du groupe norvégien Statoil et BP qui nous a été confirmée ce mardi matin de source proche de l’entreprise nationale.
Selon ces deniers, le complexe qui produisait avant l'attentat 9 milliards de m3 par an pourra fonctionner à plein régime d’ici 3 ou 4 mois avec l'entrée en production d'un troisième train qui a été sérieusement endommagé pendant l'attaque.
 
La condition portant sur le renforcement de la sécurité du site formulée par Statoil et BP semble avoir trouvé un terrain. Ainsi,  Si la compagnie norvégienne parle d’une amélioration de la coordination avec les autorités algériennes concernant la sécurité du site gazier, l’Algérie, elle, se dit favorable à toute proposition visant à améliorer d’avantage la sécurité du complexe de Tiguentoruine. Même si nos sources affirment  que "les conditions de sécurité sur le site ont toujours été réunies".
 
Janvier 2013 : quand les islamistes s’attaquaient à l’Algérie
 
Du 16 au 19 janvier 2013, le site gazier de Tiguentourine situé près d'In Amenas, à 1.300 km d'Alger, avait été la cible d'une attaque puis d'une prise d'otages par un groupe d'islamistes. 
 
Contrairement à une certaine pratique qui consiste à céder en payant les preneurs d’otage, ce qui « non seulement renforce les terroristes, alimente leur trésorerie et ne garantie en aucun cas la libération des otages », s’accordent à dire diverses sources sécuritaires, l’ANP a décidé de donner l’assaut.
Au total, 40 personnes travaillant sur le site avaient péri, dont cinq Norvégiens salariés de Statoil. 
Dans des conditions quai-similaires en Russie, en septembre 2004, les forces russes avaient donné l’assaut pour libérer plus de 1 300 personnes prises en otage dans une école de la ville de Beslan en Ossétie du Nord. Selon le bilan officiel, il y aurait eu 344 civils tués. 
Les rançons versées par certains pays, notamment occidentaux, aux preneurs d’otages pour libérer leurs ressortissants ont de tout temps été l’une des principales ressources permettant entre autres à ces groupes de s’équiper en armements de plus en plus lourds et pointus, de recruter, mais surtout de prendre de l’assurance qui se traduit sur le terrain par des attaques de plus en plus spectaculaires, de l’avis de diverses sources sécuritaires

 

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