Ayant critiqué ouvertement l’arbitre de la rencontre de son équipe, le CRB, face à l’USMA, l’entraîneur français, Victor Zvunka, a été convoqué pour  se présenter devant la commission de discipline de la LFP. «L’arbitre aurait pu enlever son t-shirt jaune et porter un autre en rouge, aux couleurs de l’USMA», avait déclaré l’entraîneur du CRB, faisant allusion à la prestation «catastrophique» de l’arbitre Araba. Un arbitre que les Belouizdadis accusent d’avoir offert un penalty généreux aux Usmistes, et priver leur équipe d’un autre. Seulement, il est clair que l’ancien entraîneur de Guingamp n’avait pas à faire une déclaration de la sorte, mais il faut se demander si vraiment cette même commission interpellera l’arbitre pour expliquer ses décisions abracadabrantes durant cette rencontre, lui qui est passé, selon les Usmsites-mêmes, à côté de son sujet.

Tout le monde avait critiqué, à un moment donné, Belaïd Lacarne, le désormais ex-président de la Commission fédérale d’arbitrage, en lui incombant tout le mal du secteur en Algérie, mais voilà que la situation reste inchangée quelques mois après son départ et le changement dans le système des désignations des arbitres.

C’est, donc, le chantier auquel les Raouraoua, Kerbadj, Tahmi et les hautes sphères de l’Etat doivent se consacrer parce qu’il s’agit d’un point non-négligeable dans la lutte de la violence dans les stades algériens, au lieu de se contenter de sévir, seulement, dans d’autres volets qui concernent directement les supporters.