653 (dans un premier temps) de ces cadres vont, le temps d’une formation, qui se déroulera dans cinq wilayas (Alger, Oran, Batna, Sétif, et Ouargla), renouer avec les bancs de l’école, afin déjà de mieux s’acquitter de leurs tâches quotidiennes. En tant que pilier de l’administration communale, ne contribuent-ils pas, et pas qu’un peu, à la pérennité même de cette dernière ?  

Cette formation porte dans un premier temps selon, Mohamed Talbi, directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, qui en faisaient état ce mardi matin : « les ressources humaines, les marchés publics, les finances locales et le contentieux ». Pour M. Talbi : « ces thèmes sont aussi important les uns que les autres par ce qu’ils vont permettre au secrétaire général de la commune de toucher à tous les domaines d’activité ». 

Techniques de gestion donc, mais aussi langues étrangères au menu et qui devraient toucher d’autres cadres de l’administration. Outre les secrétaires généraux des communes, sont cités : les chefs de daïras, les secrétaires généraux de wilayas et les inspecteurs généraux de wilayas. 

« Des experts étrangers viendront donner des conférences et nous auront également à faire déplacer un certain nombre de cadres locaux dont les secrétaires généraux de communes, dans de grandes capitales européennes pour s’imprégner des méthodes modernes de gestion », ajoute le responsable du ministère de l’Intérieur. 

Quand Balaiz insistait sur la formation 

"Il y’a un intérêt manifeste pour la formation des cadres des communes, des daïras et nous devons cibler des opérations de formation y compris au profit des walis", insistait lors d’une visite dans la wilaya d’Oran, en début de ce mois de septembre, le ministre d'État, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales (MICL), Tayeb Belaïz. 

Le monde évolue vite, avait-il alors indiqué « et impose de se recycler et de s’ouvrir à l’international ».