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Sofiane Djilali l’a annoncé au Forum de Liberté

L’opposition compte investir le terrain dès le mois d’octobre


27 Septembre 2014 | 16:23
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Auteur : Saïd Rabah


L’opposition prépare des actions de terrain pour le mois d’octobre prochain. C’est ce qu’a annoncé le président de Jil Jadid et membre de la coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), Sofiane Djilali. Intervenant hier au forum du quotidien Liberté, Sofiane Djilali affirme que la réunion de l’instance de consultation et de suivi qui s’est tenue, jeudi dernier, chez Ali Benflis. « Des sorties sur le terrain auront lieu dès le début du mois d’octobre. Chacun des membres de cet instance qui organise une action, les autres sont tenus d’y participer », explique-t-il, en réponse aux questions des journalistes sur les actions l’opposition pour tenter de constituer un rapport de force, en vue de contraindre le pouvoir à accepter l’idée de la transition démocratique. Selon lui, des protestations de rue sont aussi prévues. 

« Le principe est acquis. S’il y a des actions de protestation, ce sont les leaders politiques qui seront sur le terrain », affirme-t-il. Pour Sofiane Djilali, l’opposition ne va pas rester les bras croisés face au pouvoir qui veut imposer son agenda. En réponse à une question sur l’existence de contacts directs entre le pouvoir et l’opposition pour l’ouverture d’un dialogue autour de la constitution, le leader de Jil Jadid dément. « Si le pouvoir, dans une crise de lucidité, demande une aide pour s’en aller, nous allons l’aider à le faire. Mais nous ne dialoguons pas avec lui, pour qu’il reste », lance-t-il. 

Revenant sur la question de la vacance du pouvoir et la demande de l’opposition d’appliquer l’article 88 de la constitution, Sofiane Djilali commence d’abord par dresser un constat concernant le fonctionnement des institutions. Il compare la situation en Algérie à celle de la Russie à l’époque de Boris Eltsine, où les oligarques les plus influents ont pris le pouvoir. « Aujourd’hui, il y a un clan qui défend un président absent pour protéger leurs intérêts et préparer la succession. Un opérateur, cité même par des titres de presse proche du pouvoir, fait la pluie et le beau temps au pouvoir. L’opposition doit agir pour éviter une catastrophe au pays », déclare-t-il. 

Pour lui, depuis la création de la CLTD et la conférence du Mazafran du 10 juin dernier, l’opposition a su comment se transcender », dit-il. Selon lui, l’instance de consultation et de suivi « n’est pas une alliance électorale ayant pour but de présenter un candidat à la prochaine élection. Notre objectif est d’éviter que le système organise la succession de Bouteflika 



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