Le Football, c’est bien connu ne respecte aucune logique et on a pu le vérifier ce Mardi au Parc des Princes. Dans une enceinte parisienne archicomble et sous les yeux de pas mal de personnalités (Kluivert, Beckham ou encore Beyonce) entre autres. Le Paris Saint Germain en crise de confiance (Disait-on) accueillait un FC Barcelone qui lui par contre était au sommet de son art. Leader du championnat Espagnol avec 16 points (5 victoires et un nul) et avec une défense solide comme un roque qui lors des sept premiers matchs de cette saison toutes compétitions confondues n’a pas subit le moindre but, il y’avait de quoi être optimistes pour les coéquipiers de Jérémy Mathieu. En effet, le Barça n’avait à priori pas grand-chose à craindre d’un PSG qui depuis le début de saison se cherche. Des champions de France en crise de confiance et comme un malheur n’arrive jamais seul, Paris devait affronter l’ogre catalan sans son maitre à jouer, le Suédois Zlatan Ibrahimovic. Autant de raisons qui laissaient penser à un match à sens unique, certains prédisaient même l’éventuel limogeage de Laurent Blanc en cas de véritable débâcle. Pourtant d’entrée de jeu, on a vu un Paris très agressif, si la possession était comme on pouvait s’y attendre du côté des Catalans. Le PSG (et nous y reviendrons plus tard dans le résumé) a non seulement dynamité la défense culè par des contres foudroyants en marquant trois buts bien aidé notamment par la prestation désastreuse des latéraux Barcelonais (Jordi Alba et Dani Alves) mais aussi et surtout par la fébrilité de Marc André Ter Stegen. Le portier Allemand qui disputait ce mardi son deuxième match seulement avec le Barça (Le premier, c’était face à l’Apoel Nicosie toujours en C1) s’est montré pour le moins que l’on puisse dire responsable sur deux des trois buts encaissés. Il serait toutefois trop facile de dire qu’il est le principal ‘’artisan’’ de ce revers puisque mis à part Léo Messi qui aura été fidèle à lui-même et Jérémy Mathieu en défense centrale, personne n’a véritablement brillé dans le onze de Luis Enrique. A Paris par contre, Laurent Blanc peut être fier des siens, ses hommes malgré l’absence d’Ibra se sont montrés solidaires et à l’image d’un David Luiz auteur d’une énorme préstation ont totalement  déréglé la machine catalane, seul bémol pour les Franciliens, le nouveau match raté d’Edison Cavani qui aura été une fois encore que l’ombre de lui même. Ainsi donc les principaux enseignements à tirer de ce match sont que Paris peut jouer sans Zlatan et que Barcelone a intérêt à ne plus confier ses buts à Ter Stegen d’autant que Claudio Bravo s’est montré jusque là intraitable dans les bois.  

Le film du match :

Gagner en convaincant, c’est ainsi qu’on pourrait résumer en deux mots la victoire des champions de France sur le grand Barça. Après ses dernières sorties peu convaincante, le PSG a réussi à venir à bout du FC Barcelone (3-2), grandissime favori de ce groupe F.

L’absence de Zlatan Ibrahimović touché à la cheville ne s’est pas faite trop sentir. A peine dix minutes de jeu, Paris ouvre déjà le score par l’intermédiaire de David Luiz, premier joueur cette saison à tromper la défense catalane. Après la réponse et l’égalisation immédiate de Lionél Messi. Les champions de France reprennent de nouveau l’avantage par Marco Verratti. Le jeune italien marque son tout premier but sous les couleurs du PSG. Les réalisations en seconde période de Blaise Matuidi et Neymar Jr ne changent pas trop le résultat final.

Nonobstant le début de saison peu convaincant en Ligue 1, le Paris Saint Germain dans un parc des princes archicomble montre dès l’entame un excellent état d’esprit avec des actions et certaines facettes de jeu qui rappellerait celles de l’adversaire du soir. Les champions de France guère effrayés par l’adversaire en dépit de l’absence de Zlatan voient leurs efforts couronnés dès la première occasion. A la dixième minute,  Lucas tire un coup franc, David Luiz reprend et fusille de près un Marc-André ter Stegen totalement abandonné par sa défense.

Après 681 minutes d’invincibilité depuis le début de saison, la défense culè a enfin rompu mais pas le temps de douter pour les Espagnols que Messi est à la conclusion d’une superbe action à une touche avec Iniesta et bat d’un tir croisé Salvatore Sirigu (1-1, 12).

Les attaquants continuent de s’illustrer, d’abord l’ancien Napolitain Edison Cavani tire dans les nuages puis Messi d’un retourné acrobatique voit sa tentative repoussé par Sirigu. Le match est très ouvert et à la vingt sixième minute, Thiago Motta tire un corner, Verratti profite de la sortie ratée de Ter Stegen (Tout premier but de l’Italien sous les couleurs du PSG) et reprend victorieusement de la tête redonnant de nouveau l’avantage aux Franciliens (26’,2-1).      

En deuxième mi-temps, après avoir profité de deux coups de pieds arrêtés lors du premier acte. Les hommes du ‘’’Président’’ Laurent Blanc s’offrent le luxe e marquer sur une action. Gregory van der Wiel beaucoup trop libre sur son couloir droit centre, Matuidi surgit au deuxième poteau et bat pour la troisième fois l’ancien portier du Borussia Mönchengladbach (3-1, 54’). Barcelone malgré ce coup dur réagit rapidement et après une passe de Dani Alves, Neymar Jr réduit la marque (3-2, 56’).   

Les catalans cherchent désespérément de revenir au moins avec un point en Catalogne et Luis Enrique décide de lancer dans le bain Munir El Haddadi et Xavi Hernández qui pour l’anecdote faisait sa 143^ème apparition en UEFA Champions League.  En fin de partie, le PSG s’est limité à défendre son petit but d’avance laissant l’initiative du jeu à Barcelone. Marquinhos neutralise une tentative de Jordi Alba avant que le jeune El Haddadi ne touche le poteau après une jolie frappe. Mais le PSG résiste jusqu’au bout et s’empare de la première place du groupe.

Statistique clé :

Il aura fallu attendre 681 minutes cette saison pour voir le Barça encaisser son tout premier but toutes compétitions confondues.

L’homme du match :

David Luiz : Auteur de l’ouverture du score à la dixième minute. L’ancien de Chelsea qui parfois dézonait beaucoup a montré l’exemple à ses camarades. Rage de vaincre, envie et superbe état d’esprit, très bon match u Brésilien. 

Le pire :

Marc-André ter Stegen : En une soirée, le jeune gardien Allemand a montré qu’il n’avait pas le niveau pour être le gardien numéro un d‘une équipe de calibre du Barça. Pas certain que Luis Enrique lui fasse de nouveau confiance.