Cette fois-ci, point d’humiliation mais la sentence pour l’Arsenal de Wenger est identique voire pire que la saison écoulée quand les Blues s’étaient imposés (6-0) le jour du millième match sur le banc du technicien Alsacien. En cette date du 5 octobre 2014, en fait, et après ce nouveau revers dans un Derby. Les Gunners facilement battus (2-0) semblent d’or et déjà ‘’éliminés’’ de la course au titre. Le patron de ce championnat (Du moins pour le moment) s’appelle José Mourinho, maitre à bord d’une formation Londonienne qui pour l’instant ne laisse que des miettes au reste de la concurrence : 5 sur la Manchester City de Pellegrini, 8 sur Manchester United de van Gaal, 9 sur l'Arsenal de Wenger et le Liverpool de Rodgers. Avec un Oscar disposé à jouer le rôle du récupérateur (Quand il le faut) et un Diego Costa qui à lui seul fait plier toutes les défenses avec son réalisme chirurgicale. Avec un Eden Hazard toujours à la baguette, un Shürrle en homme à tout faire et avec un banc ou Peter Cech peut sans problème prendre la relève d’un Thibault Courtois en cas de blessure de ce dernier. Ce Chelsea ressemble à une machine de guerre sans défauts et comme sur le banc se trouve un certain Special One. Il faut souhaiter bon courage aux autres équipes.

Le film de la course :

Résumer en quelques lignes tout ce qui s’est passé dans cette première mi-temps relève de l’impossible. D’un point de vue du rythme, une telle vélocité dans le jeu ne se voit qu’en Angleterre mais outre la force des deux formations à se répondre coup pour coup dans les duels et à faire la différence. Tour à tour, en fait, Chelsea et Arsenal se pressent mutuellement et durant un bon moment, aucune occasion de but n’est à noter d’un côté comme de l’autre. Certains faits de jeu peuvent toutefois faire parler. A la vingtième minute, une très mauvaise intervention de Cahill sur Alexis Sanchez d’éclanche une bagarre sur le bord de la pelouse entre les deux managers Mourinho et Wenger. Le technicien Alsacien pousse son homologue Portugais qui, préoccupé par la couleur du carton était en train de mettre la pression sur le quatrième arbitre. Quelques minutes plus tard, Courtois doit quitter la mort dans l’âme la pelouse après avoir reçu un coup au genou justement de l’ancien joueur du Barça, le chilien Alexis Sanchez. Sur le terrain, il y’a aussi un certain Eden Hazard, le Belge sur sa toute première véritable accélération du match dribble trois adversaires dont il se débarrasse avec brio avant que Koscielny le fasse tomber à l’intérieur des dix huit mètres provoquant un pénalty. L’ancien Lillois se fait juste lui-même (1-0 Pen, 27’) et permet aux Blues de regagner les vestiaires en menant à la marque.

Un avantage fondamental pour Chelsea car en seconde période, le match prend une tournure que Mourinho adore. Si les Gunners ont certes le mérite de ne pas s‘écrouler contrairement à l’année passée, ils ne font cependant rien pour réagir. Les Blues laissent volontiers le ballon à leurs voisins Londoniens sans toutefois risquer d’être inquiéter le moins du monde. Cech est en effet protégé par une défense en « béton armé » qui ne concède presque rien ou très peu et qui est prête à vite relancer dès la récupération. Et ce n’est pas un hasard si en dépit que le ballon soit la plupart du temps chez les poulains de Wenger, les occasions les plus franches viennent pourtant des pieds de Hazard ou Diego Costa. C’est d’ailleurs l’ancien attaquant de l’Atlético Madrid qui marque encore une fois son but d’un délicieux lob du pointu après une ouverture délicieuse de Monsieur Cesc Fàbregas (2-0, 78’). Chelsea 2, Arsenal 0. La Premier League a son patron.

Statistique clé :

Depuis qu’il évolue en Premier League, avec sept penalties concédés. Personne n’a fait pire que Laurent Koscielny. En plus sa faute est le tournant du match.

L’homme du match :

Eden Hazard : Difficile de choisir un seul homme chez les Blues d’autant que même Diego Costa ou Cesc Fàbregas se sont montrés brillants. Mais le Belge a distribué des perles durant toute la partie. Au delà du pénalty marqué et de son slalom à la Alberto Tomba. Sa capacité et sa qualité lui permettent systématiquement de rendre chapeau ballon dangereux pour l’adversaire.

Le pire :

Mesut Özil : Sommes-nous qu’il était sur le terrain ? Que dire de plus !

 

Fiche technique du match :

Premier League (Septième journée)

Chelsea 2-0 Arsenal (27’ pen. Hazard, 78’ Diego Costa)    

Stade: Stamford Bridge (Londres. Angleterre)

Affluence: nombreuse

Chelsea (4-2-3-1): Courtois (24’ Cech); Ivanovic, Cahill, Terry, Azpilicueta; Matic, Fabregas; Schurrle (70’ Mikel), Oscar (87’ Willian), Hazard; Diego Costa.

Entraineur: José Mourinho

 

Arsenal (4-2-3-1): Szczesny; Chambers, Mertesacker, Koscielny, Gibbs; Wilshere (82’ Rosicky), Flamini; Cazorla (70’ Chamberlain), Ozil, Alexis (78’ Podolski); Welbeck.

Entraineur: Arsène Wenger

 

Avertissements: Cahill, Schurrle, Oscar; Chambers, Koscielny